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Pratique | Identification

Comment distinguer la Rousserolle des buissons des Rousserolles effarvatte et verderolle ?

Alors qu'une Rousserolle des buissons chantant activement a été découverte le 11 juin 2022 près de Sainte-Colombe (Doubs), où elle était encore présente le 15 au moins, nous vous présentons les critères d'identification de cette espèce et évoquons sa progression vers l'ouest de l'Europe.
16/06/2022 | Validé par le comité de lecture
Comment distinguer la Rousserolle des buissons des Rousserolles effarvatte et verderolle ?

Rousserolle des buissons (Acrocephalus dumetorum) près de Sainte-Colombe (Doubs) le 12 juin 2022.
Photographie : Hubert Pottiau

Introduction

Distinguer les Rousserolles effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) et verderolle (Acrocephalus palustris) constitue souvent un défi pour les débutants, mais parfois aussi pour les observateurs plus expérimentés. Les choses se compliquent encore avec la Rousserolle des buissons (Acrocephalus dumetorum), une espèce orientale nichant du nord-est de l’Europe à l’Asie centrale et hivernant en Asie du Sud. C’est une espèce accidentelle en France et dans les pays voisins, mais son aire de nidification est en expansion vers l’Ouest et elle peut parfois apparaître en migration à la fin de l’été et en automne : elle peut alors parfois être capturée lors des séances de baguage.
Il est facile de la confondre avec les Rousserolles effarvatte et verderolle. Après une présentation des critères permettant de la distinguer de ces deux espèces, nous évoquons la progression vers l’Ouest de son aire de nidification et l’afflux de données en juin 2020 aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, puis nous proposons la version française d’un article de Vincent van der Spek, qui avait été publié sur le site web Dutchbirding, dans lequel il décrit l’identification en main d’une Rousserolle des buissons adulte capturée le 11 août 2012 à Meijendel, dans la province d’Hollande-Méridionale (Pays-Bas).
Nous remercions Marc Fasol, Dick Walden, Peter Garrity, Hubert Pottiau, Martin Standley et Mark Wilkinson pour leurs photos.

Abstract

It is often a challenge for beginners and sometimes also for more experienced birders to distinguish between the Eurasian Reed Warbler (Acrocephalus scirpaceus) and the Marsh Reed Warbler (Acrocephalus palustris). Things get even more complicated with the Blyth’s Reed Warbler (Acrocephalus dumetorum), an oriental species breeding from north-eastern Europe to central Asia and wintering in South Asia. It is an accidental species in France and in neighboring countries, but its breeding area is expanding westwards and it can sometimes appear at the end of summer and in autumn.
It is easy to confuse the Blyth’s Reed Warbler with the Eurasian Reed and Marsh Warblers. After a presentation of the field criteria to distinguish it from these two species, we evoke the westward progression of this species and its influx in June 2020 in the Netherlands and in Great Britain, then we propose to you a French version of an article written by Vincent van der Spek that was published in August 2012 on the Dutchbirding website in which he describes the identification in hand of an adult Blyth’s Reed Warbler trapped on the 11th of August 2012 in Meijendel, in the South Holland province (Netherlands).
We thank Marc Fasol, Dick Walden, Peter Garrity, Hubert Pottiau, Martin Standley and Mark Wilkinson for their photos.

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Sources

  • Birdguides (2020). Unprecedented number of Blyth’s Reed Warbler reach Britain. Birdguides; Date : 15/06. www.birdguides.com
  • Vincent van der Spek (2012). Struikrietzanger in Meijendel – uitleg handkenmerken en hints voor in het veld. Dutchbirding. Août. www.dutchbirding.nl/news.php?id=748
  • W. G. Harvey et R. F. Porter (1984). Field identification of BIyth’s Reed Warbler. British Birds. Numero : 77. Pages : 393-411. Septembre. Britishbirds.co.uk

2 commentaire(s) sur ce sujet

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« Comparaison des formes des ailes des Rousserolles effarvatte (Acrocephalus scirpaceus), des buissons (A. dumetorum) et verderolle (A. palustris). Notez la longueur relative de la seconde rémige primaire (P2) et la profondeur de l’échancrure (= rétrécissement du vexille interne) des P3 et P4. »

Au niveau de P3 et P4, n’est-ce pas d’émargination dont il faut parler? Il ne semple pas y avoir d’échancure au niveau de P3 et P4.

Bonjour, en effet, merci. L’échancrure est un rétrécissement du vexille interne, tandis que l’émargination est un rétrécissement du vexille externe