Pratique | Identification
Comment distinguer les Gravelots de Leschenault et mongol ?
Introduction
Le Gravelot de Leschenault (Anarhynchus leschenaulti) niche dans les steppes et les déserts du centre de la Turquie à l’ouest de la Chine, en passant par l’Asie centrale, et il hiverne des côtes de la mer Rouge et d’Afrique orientale à celles de l’Asie du Sud-est et de l’Australie. C’est un visiteur occasionnel très rare en Europe de l’Ouest, mais son identification n’est pas facile du fait de sa ressemblance avec le Gravelot mongol (A. mongolus), un autre limicole originaire d’Asie centrale et accidentel en Europe.
La taxonomie de ces deux espèces polytypiques (= composées de plusieurs sous-espèces) est complexe et a évolué suite aux résultats d’analyses génétiques et vocales : elles étaient autrefois classées dans le gente Charadrius, mais elles ont été récemment placées dans le genre Anarhynchus, ou dans Cirrepidesmus pour Jimmy Gaudin et Andrew Tilsley. Par ailleurs, le Gravelot mongol a été divisé en deux espèces distinctes, les Gravelots mongol (A. mongolus) à proprement parlé et du Tibet (A. atrifrons).
Le 24 juillet 2024, un Gravelot de Leschenault mâle adulte a séjourné quelques jours sur la plage de Newbiggin-by-the-Sea, dans le Northumberland (Grande-Bretagne) : après une présentation de cette espèce, nous recensons les critères permettant de le distinguer du Gravelot mongol. Le Gravelot du Tibet, moins susceptible d’atteindre l’Europe étant donné l’éloignement de son aire de répartition, n’est pas abordé dans cet article.
Nous remercions Alexandre Bert, Yves Blat, Jack Bucknall (sa page X), Tim Cowley (sa page X), Hector Galley (sa page X), Tom Tams (sa page X) et Jean-Michel Thibault et tous les autres photographes pour nous avoir aidés à illustrer cet article.
Abstract
The Greater Sand Plover (Anarhynchus leschenaulti) breeds in steppes and deserts from central Turkey to western China, through central Asia, and winters from the Red Sea and eastern African coasts to those of Southeast Asia and Australia. It is a very rare vagrant to western Europe, but its identification is not easy because of its resemblance to the Lesser Sand Plover (A. mongolus), another wader native to central Asia and accidental in Europe. The taxonomy of these polytypic species (= composed of several subspecies) is complex and has evolved following the results of genetic and vocal analyses: they were formerly classified in the gente Charadrius, but they have recently been placed in the genus Anarhynchus, or even in Cirrepidesmus according to Jimmy Gaudin and Andrew Tilsley. Furthermore, the Lesser Sand Plover has been divided into two distinct species, the Siberian Plover (A. mongolus) and the Tibetan Plovers (A. atrifrons).
On 24 July 2024, an adult male Greater Sand Plover spent a few days on the beach at Newbiggin-by-the-Sea, in Northumberland (Great Britain): after a presentation of this species, we list the criteria allowing it to be distinguished from the Siberian Plover. The Tibetan Ringed Plover, less likely to reach Europe given its remote range, is not covered in this article.
We would like to thank Alexandre Bert, Yves Blat, Jack Bucknall (his X page), Tim Cowley (his X page), Hector Galley (his X page), Tom Tams (his X page) and Jean-Michel Thibault and all the other photographers for helping us illustrate this article.
Le Gravelot de Leschenault (Anarhynchus leschenaulti)
Longueur : 22-25 cm.
Description : le Gravelot de Leschenault est un peu plus grand que le Grand Gravelot (Charadrius hiaticula). Sa silhouette est également différente, avec des pattes (surtout ses tibias) nettement plus longues et un bec plus long et plus fort.
En plumage nuptial, le mâle adulte a un plumage bien coloré, avec un front et une gorge blancs bordés de noir, un loup noir autour des yeux, une nuque et une poitrine brun-roux, un dessus des ailes et de la queue bruns et un ventre blanchâtre. Généralement, la femelle adulte est plus terne, avec des marques noires moins nettes sur la tête. Le bec est noir et les pattes sont verdâtres ou jaunâtres.
En plumage internuptial (lire Distinguer les Gravelots de Leschenault et mongol en plumage internuptial), les adultes ont les plumes du dessus des ailes (couvertures alaires et rémiges tertiaires) gris-brun terne aux extrémités indistinctement et finement plus claires, une tête gris-brunâtre avec des sourcils clairs, un front et une gorge blancs et des taches brun-gris assez grandes sur les côtés de la poitrine qui peuvent se rejoindre au centre. Certains individus conservent des vestiges de roux sur la tête et la poitrine.
Le juvénile et l’oiseau de premier hiver ressemblent aux adultes en plumage internuptial, mais les plumes du dessus de leurs ailes (surtout au niveau des scapulaires et des couvertures) et de leur manteau présentent une bordure chamois distincte. Chez l’oiseau de premier hiver, les taches sur la poitrine ont une couleur légèrement plus chaude que celle du manteau, tandis que chez le juvénile, la poitrine est plus fortement teintée de sable ou de chamois.
Voix : les cris du Gravelot de Leschenault sont des trilles roulés, souvent doublés ou répétés rapidement, rappelant ceux du Tournepierre à collier (Arenaria interpres).
Écoutez ci-dessous un enregistrement des cris du Gravelot mongol réalisé par Ray Tsu en Chine en septembre 2023 (source : Xeno-canto) :
Habitats : le Gravelot de Leschenault niche au bord des lacs ou lagunes dans les steppes et les semi-déserts. En hiver et en migration, il stationne sur les vasières, dans les marais saumâtres ou salants ou sur les plages de sable et les récifs coraliens.
Statut en France : c’est un visiteur occasionnel rare en Europe (voir une sélection d’observations récentes en France), qui a déjà été noté jusqu’en Islande et même en Amérique du Nord.
Aire de répartition et taxonomie du Gravelot de Leschenault
Aires de nidification des Gravelots de Leschenault (Anarhynchus leschenaulti) (A), du Tibet (A. atrifrons) (B) et mongol (A. mongolus) (C). |
Le Gravelot de Leschenault niche de l’Asie Mineure (centre et est de la Turquie) à l’ouest de la Chine, sa principale aire de reproduction étant située en Asie centrale, des mers Caspienne et d’Aral à l’ouest de la Chine. Il hiverne sur les rives de la mer Rouge et du golfe Persique sur les côtes africaines de l’océan Indien, et des côtes du Pakistan à la Nouvelle-Guinée et à l’Australie.
Le Gravelot de Leschenault appartenait autrefois au genre Charadrius, mais il a été récemment rattaché au genre Anarhynchus sur la base de résultats d’analyses phylogénétiques moléculaires. D’autres auteurs (Jimmy Gaudin et Andrew Tilsley) le classent dans le genre Cirrepidesmus.
Il est divisé en trois sous-espèces :
- A. l. leschenaultii qui niche de l’ouest de la Chine au sud de la Mongolie et au sud de la Chine et de la Sibérie et hiverne en Asie du Sud-est et en Australie. Son aire de nidification est la plus éloignée de l’Europe et c’est donc la sous-espèce la moins susceptible d’être notée en Europe. En plumage nuptial, elle se distingue par l’absence de roux sur les scapulaires et sur le manteau et par sa bande pectorale brun-roux plus étroite que les deux autres sous-espèces. Sa taille est assez petite et son bec est épais.
- A. l. crassirostris (scythicus) qui niche de la mer Caspienne au Kazakhstan et hiverne de l’Afrique de l’Est à l’Afrique australe. Les longueurs de ses pattes (supérieure à 38 mm) et de son bec (supérieure à 24 mm) sont bien supérieures à celles des deux autres sous-espèces.
- A. l. columbinus qui niche de la Turquie à l’Afghanistan et hiverne autour du bassin méditerranéen et au Moyen-Orient. Cette sous-espèce, qui se distingue par son bec plus court et sa taille plus petite que celles des deux autres, a l’aire de nidification la plus proche de l’Europe, et est donc la plus susceptible d’être notée sur notre continent.
Aire de répartition et taxonomie des Gravelots mongol et du Tibet
Le Gravelot mongol (A. mongolus) ressemble étroitement au Gravelot de Leschenault, et selon les résultats d’analyses génétiques et acoustiques dont les résultats ont été publiés en 2022 dans la revue Ornithology, il s’agirait même de deux espèces-sœurs.
Le Gravelot mongol était autrefois divisé en deux groupes de sous-espèces aux aires de reproduction disjointes :
- le groupe occidental atrifrons composé de trois sous-espèces : A. m. pamirensis se reproduisant en Asie centrale, de l’ouest du massif du Tien Shan et des montagnes du Pamir et du Karakoram jusqu’à l’ouest du massif du Kunlun Shan, A. m. atrifrons dans l’Himalaya et dans le sud du plateau de Qinghai (Chine), et A. m. schaeferi, de partie orientale du plateau de Qinghai nord au sud de la Mongolie.
- Le groupe oriental mongolus composé de la sous-espèce nominale A. m. mongolus se reproduisant de la Sibérie orientale à l’Extrême-Orient russe, et A. m. stegmanni nichant dans le nord-est de la Sibérie, du district de la Tchoukotka au sud du Kamtchatka, aux îles du Commandeur et Kouriles.
Ces deux groupes diffèrent notamment par leur plumage nuptial : alors que les individus du groupe atrifrons ont généralement un front noir, ceux du groupe mongolus présentent une tache frontale blanche et une bande pectorale plus large et plus rougeâtre bordée généralement par une bande supérieure noire, même si une proportion importante d’individus du groupe mongolus se reproduisant sur la péninsule sibérienne de Chukotskiy possède un motif frontal similaire à celui des oiseaux du groupe atrifrons. Les sous-espèces du groupe atrifrons ont un bec plus fin, plus long et plus pointu que ceux du groupe mongolus, ce qui les rapproche du Gravelot de Leschenault.
Suite aux résultats d’analyses génétiques et acoustiques, ces deux ensembles de sous-espèces du Gravelot mongol ont été regroupés en deux espèces distinctes, les Gravelots mongol (A. mongolus) et du Tibet (A. atrifrons), difficiles à distinguer l’une de l’autre, mais la première ressemble davantage au Gravelot de Leschenault.
Par ailleurs, le Gravelot mongol est composé d’au moins deux sous-espèces, très difficiles à distinguer l’une de l’autre :
- A. m mongolus plus pâle, nichant du lac Baïkal à l’Extrême-Orient russe (bassin de l’Amour et monts Verkhoyansk).
- A. m. stegmanni plus sombre et aux pattes plus courtes, nichant sur les îles du Commandeur et Kouriles, dans la péninsule du Kamchatka et dans le district de la Tchoukotka.
Le Gravelot du Tibet est divisé en trois sous-espèces :
- A. a. pamirensis plus grande, plus pâle et au bec court, nichant dans la partie la plus occidentale de l’aire de nidification du Gravelot du Tibet.
- A. a. atrifrons petite, sombre et au bec court, nichant dans le sud du Tibet et dans le nord du Sikkim (Inde).
- A. a. schaeferi plus grande, plus pâle et au bec plus long, nichant dans la partie la plus orientale de l’aire de nidification du Gravelot du Tibet.
Les Gravelots mongol et du Tibet hivernent en Asie du Sud et du Sud-est.
La mue est un critère pour distinguer les Gravelots de Leschenault et mongol
Les Gravelots de Leschenault, mongol et du Tibet ont un plumage nuptial et internuptial. La mue postnuptiale (mais aussi prénuptiale) du premier (et en particulier de sa sous-espèce occidentale columbinus) est plus précoce que celles des deux autres, qui n’entament leur changement de plumage qu’à partir de la fin août. Ainsi, un individu observé en Europe après la mi-août et dont le plumage nuptial est presque complet est plus susceptible d’être un Gravelot mongol (ou du Tibet), alors que la sous-espèce columbinus acquiert son plumage internuptial dès juillet (à partir de la mi-août pour les sous-espèces leschenaultii et crassirostris) du fait de sa reproduction plus précoce (des juvéniles apparaissent par exemple dans le golfe Persique dès la mi-juin).
Un oiseau en plumage nuptial complet observé en février ou mars en Europe est plus susceptible d’être un Gravelot de Leschenault de la sous-espèce columbinus (la mue prénuptiale s’étale jusqu’à avril pour les sous-espèces leschenaultii et crassirostris) qu’un Gravelot mongol ou du Tibet, dont la mue ne débute qu’à partir du mois d’avril.
Ainsi, lorsque l’on observe en Europe un possible Gravelot de Leschenault ou mongol (le Gravelot du Tibet étant moins susceptible d’atteindre notre continent, étant donné son aire de répartition très éloignée), les repères ci-dessous peuvent être utiles :
- un individu de petite taille en plumage nuptial complet vu en juillet ou au début du mois d’août a plus de chance d’être un Gravelot mongol, alors qu’il est moins probable qu’il s’agisse d’un Gravelot de Leschenault de la sous-espèce columbinus.
- Un individu de petite taille en plumage nuptial complet observé en février ou en mars est probablement un Gravelot de Leschenault de la sous-espèce columbinus.
- Un individu de petite taille en mue active observé après septembre est probablement un Gravelot mongol.
- Un individu de petite taille en plumage nuptial complet ou presque observé après la mi-août est probablement un Gravelot mongol.
- Un juvénile observé en juin ou au début du mois de juillet est presque certainement un Gravelot de Leschenault de la sous-espèce columbinus.
Les critères utiles pour distinguer les Gravelots de Leschenault et mongol
La taille et la silhouette
Le Gravelot de Leschenault est généralement plus grand et plus massif que le Gravelot mongol, ce dernier paraissant plus petit et plus délicat, même si la taille de la sous-espèce columbinus du premier se rapproche de celle du second. Le Gravelot de Leschenault est nettement plus grand et plus haut que le Grand Gravelot, avec lequel il se nourrit souvent dans les zones de migration et d’hivernage. Le Gravelot mongol est légèrement plus grand et a des pattes plus longues que le Grand Gravelot : sa taille et la hauteur de ses pattes se rapprochent de celles du Bécasseau cocorli (Calidris ferruginea). Lorsqu’ils sont l’un à côté de l’autre, le Gravelot de Leschenault est nettement plus grand que le Gravelot mongol, même s’il faut alors également regarder d’autres critères pour confirmer l’identification, comme la longueur du bec, la couleur des pattes et les cris (voir plus bas).
Le Gravelot de Leschenault a généralement une posture plus horizontale, et il fait penser à un petit Pluvier argenté (Pluvialis squatarola). Son poids semble bien réparti avant et après les pattes grâce à son arrière plus long, alors que chez le Gravelot mongol à l’arrière plus court, ce qui donne l’impression qu’il y a plus de « poids » à l’avant du corps.
La tête du Gravelot de Leschenault est proportionnellement grosse et carrée, alors qu’elle est ronde et petite chez le Gravelot mongol.
La longueur et la forme du bec
Les deux espèces ont un bec noir. Chez le Gravelot de Leschenault, il est proportionnellement nettement plus long et plus fort que celui du Gravelot mongol, même si le bec de la sous-espèce columbinus du premier est plus court (mais tout de même un peu plus long que celui du Gravelot mongol). Généralement, le bec du Gravelot de Leschenault est plus long que la distance entre la base du bec et l’arrière de l’œil, tandis que celui du Gravelot mongol est à peu près de la même longueur.
Chez le Gravelot de Leschenault, les mandibules se rétrécissent doucement pour former une longue pointe (l’onglet terminal est long), tandis que chez le Gravelot mongol, elles se rétrécissent plus abruptement et forment une extrémité arrondie.
La forme de la barre alaire blanche
Chez le Gravelot de Leschenault, le bord postérieur de l’extrémité de la barre alaire blanche est bombé, alors qu’il est droit et de largeur régulière chez le Gravelot mongol. Bien que ce critère soit très difficile à observer sur le terrain, il peut être noté sur des photos et est utile.
La barre caudale subterminale sombre
Chez le Gravelot de Leschenault, la barre caudale subterminale foncée contraste bien avec la base plus pâle et plus étroite et avec la bande terminale blanche (en plumage frais), alors que la queue du Gravelot mongol est d’un brun sable plus uniforme, sa barre subterminale est seulement légèrement plus foncée, plus étroite et moins bien définie, et est donc moins visible sur le terrain.
Par ailleurs, le Gravelot de Leschenault a généralement plus de blanc sur les côtés de la queue que le Gravelot mongol, mais c’est un critère subjectif, difficile à juger sur un oiseau isolé.
La forme de la bande pectorale en plumage nuptial
En plumage nuptial, la bande pectorale brun-roux du Gravelot de Leschenault est moins étendue que celle du Gravelot mongol. Chez ce dernier, en plumage internuptial, une bande pectorale gris-brun presque complète est visible, alors qu’elle est plus nettement interrompue chez le Gravelot de Leschenault.
L’étendue du blanc sur le front
En plumage nuptial, les deux espèces présentent du blanc sur le front, dont l’étendue est très variable, en particulier si l’on prend en compte les variations entre les sous-espèces. En moyenne, le Gravelot de Leschenault a plus de blanc sur le front, mais certains en ont peu.
Par ailleurs, la gorge blanche du Gravelot mongol en plumage nuptial est soulignée de noir, ce qui est moins visible chez le Gravelot de Leschenault.
La couleur des pattes
Le Gravelot de Leschenault a généralement les pattes plus claires (verdâtres ou jaunâtres) que le Gravelot mongol (noir-grisâtre), mais des variations existent, en particulier chez les jeunes individus, le Gravelot mongol ayant parfois les pattes gris-verdâtre et le Gravelot de Leschenault les pattes grisâtres. Attention, les pattes sont souvent souillées par la boue.
La longueur des pattes
Les pattes (surtout les tarses) du Gravelot de Leschenault sont plus longues proportionnellement que celles du Gravelot mongol. En vol, elles dépassent toujours de la queue chez le premier, alors qu’elles sont invisibles ou à peine visibles chez le second, même si cela peut être parfois difficile à noter sur le terrain. Attention, quand il fait froid, les plumes du ventre peuvent être gonflées, ce qui peut modifier la longueur apparente des pattes.
La présence d’une virgule sombre sous l’aile
Les deux espèces ont le dessous de l’aile blanchâtre uniforme et ont une marque sombre au niveau de la jointure carpienne : celle-ci est plus pâle et plus étroite chez le Gravelot de Leschenault, et plus sombre et plus grise (et donc plus visible de loin) chez le Gravelot mongol.
La présence de taches brunes sur les flancs
Chez le Gravelot mongol, les flancs sont généralement marbrés de brun en plumage nuptial et internuptial, alors qu’ils sont blancs chez le Gravelot de Leschenault.
Les cris
Les cris du Gravelot de Leschenault sont des trilles plus longs et plus doux, tandis que ceux du Gravelot mongol sont des « kit-kit » ou des « kruit kruit » courts et durs, comme celui du Bécasseau sanderling (Calidris alba). Toutefois, ce critère est moyennement fiable.
Écoutez ci-dessous un enregistrement des cris du Gravelot mongol réalisé par Peter Boesman au Kazakhstan en mai 2023 (source : Xeno-canto) :
Le comportement lors du nourrissage
Quand il se nourrit, le Gravelot de Leschenault parcourt de plus longues distances entre les pauses que le Gravelot mongol, et s’arrête plus longtemps. Le premier se nourrit plus fréquemment de crabes que le second.
Quelques photos de Gravelots de Leschenault et mongol
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Compléments
Dans la rubrique Observations d’Ornithomedia.com
Gravelot de Leschenault (Anarhynchus leschenaultii)
Ouvrages recommandés
- Le guide Ornitho Killian Mullarney
- Guide des limicoles d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord Stephen Message et Don Taylor
- The North American Bird Guide David Sibley
Sources
- Manuel Schweizer, Liu Yang et Dave N Bakewell (2023). Taxonomy, phylogenetic history and identification of sand plover complex. Dutch Birding. Volume : 45. Pages : 326–335. www.researchgate.net
- Erik Hirschfeld, C. S. (Kees) Roselaar et Hadoram Shirihai (2000). Identification, taxonomy and distribution of Greater and Lesser Sand Plovers. British Birds. Volume : 93. Pages : 162-189. Avril. www.researchgate.net
- Rare Birds Alert. IOC to split Lesser Sand Plover into two species. www.rarebirdalert.co.uk
- John Boyd. Gruae – Charadriformes. Taxonomy in Flux Checklist 3.50. John Boyd’s Home Page. jboyd.net
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