Pratique | Conseils
Comment installer un nichoir pour les oiseaux ?
Introduction
Il y a plusieurs moyens d’attirer et d’aider les oiseaux dans son jardin ou sur son balcon : les nourrir en hiver, leur fournir de l’eau pour boire et se baigner, planter des végétaux fournissant le gîte et/ou le couvert, ne pas utiliser de produits chimiques pour traiter son jardin et/ou installer un nichoir. Plusieurs espèces ont en effet besoin de ces sites de nidification artificiels car leurs habitats naturels s’appauvrissent : les haies et les arbres morts disparaissent, les façades des nouveaux immeubles sont lisses et hermétiques, les vieux tas de bois et les ronciers sont éliminés et les murets sont détruits. Même si la pose d’un nichoir ne permet pas de compenser cette tendance de fond, elle constitue un geste concret pour nos amis ailés et une source d’émerveillement pour les adultes et les enfants. Dans cet article, nous avons vous donnons plusieurs conseils pratiques importants pour maximiser les chances que votre nichoir soit utilisé et apprécié par les oiseaux.
Abstract
There are several ways to attract birds to the garden or on your balcony: ging them somme food in winter, providing them water for drinking and bathing, planting bushes, trees and flowers, avoiding the use of chemicals products or installing a birdhouse. Several bird species need these artificial breeding sites because their natural habitats is les and less favorable for them: hedges and dead trees disappear, the facades of new buildings are no welcoming, old piles of wood and brambles are eliminated and old walls are destroyed. Even if installing a nestbox will no reverse this negative trend, it is a concrete gesture for our feathered friends and a source of wonder for adults and children. In this article, we propose you several tips to maximize the chances that your birdhouse will be used and enjoyed by birds.
Choisir un modèle adapté
La dimension du trou d’entrée permet de sélectionner les hôtes que vous désirez privilégier (lire Les différents types de nichoirs) :
- pour les Mésanges bleue (Cyanistes caeruleus), noire (Periparus ater) et nonnette (Poecile palustris), le trou aura un diamètre de 25 mm.
- Pour la Mésange charbonnière (Parus major), le Moineau friquet (Passer montanus) et le Gobemouche noir (Ficedula hypoleuca), le diamètre sera de 28 mm.
- Il atteindra 32 mm pour le Moineau domestique (Passer domesticus) et la Sittelle torchepot (Sitta europaea), et 45 mm pour l’Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris).
Nous vous proposons également dans notre boutique, toute une gamme de nichoirs prêts à l’emploi dont notamment ce nichoir Bicoque qui conviendra par exemple à la Mésange charbonnière ou au Moineau domestique ! |
Les pics aiment bien creuser eux-mêmes leur cavité : vous pouvez boucher le trou du nichoir avec un morceau de balsa pour qu’ils aient l’impression d’avoir fait un travail de creusement.
D’autres espèces préfèrent les nichoirs avec une grande ouverture rectangulaire à l’avant : 60 mm pour le Gobemouche gris (Muscicapa striata), 100 mm de large pour le Rougegorge familier (Erithacus rubecula), le Merle noir (Turdus merula) ou la Bergeronnette grise (Motacilla alba).
L’intérieur du nid ne doit pas être trop lisse afin que les jeunes puissent s’agripper et facilement en sortir : vous pouvez créer une sorte d’échelle en collant sur la paroi arrière (sur la face intérieure) des petits bouts de bois parallèles. Vous pouvez aussi rendre la paroi rugueuse.
Il existe dans le commerce de nombreux modèles de nichoirs prêts-à-poser destinés à différentes espèces, mais il est aussi possible de les construire vous-même, en associant vos enfants. Il existe plusieurs plans disponibles sur le web, par exemple sur Nichoirs.net. Et n’oubliez pas qu’il existe aussi des nichoirs pour chauves-souris !
Fixer solidement le nichoir à son support
Il faut bien attacher votre nichoir, à un support solide et stable, grâce à une ou à des fixations qui ne risquent pas de rouiller ou de s’altérer avec le temps (fil galvanisé, fil électrique gainé…). Si vous l’attachez à un arbre vivant, attention à ne pas le blesser : n’utilisez pas de clous, qui risquent en outre de rouiller (préférez l’acier inoxydable). On n’entravera pas la croissance de l’arbre en plaçant un morceau de bois entre le tronc et le fil.
Vérifiez de temps en temps que le nichoir est toujours solidement fixé à son support.
Choisir de bons matériaux
Nichoir pour Rougequeues noirs (Phoenicurus ochruros). |
Le nichoir doit être solide, robuste, fabriqué avec des planches d’au moins 15 à 18 mm d’épaisseur. Évitez les bois traités (ou utilisez des produits non dangereux) : avec le temps, il prendra ainsi une teinte plus terne qui contribuera à le fondre dans l’environnement. Les bois les plus tendres peuvent toutefois être traités avec du Sadolin, un produit peu dangereux pour les oiseaux : limitez toutefois son application à l’extérieur du nichoir, en évitant le pourtour du trou, et en laissant bien sécher le tout avant l’installation. Il ne faut pas utiliser du bois imprégné avec de l’arséniate de cuivre et de chrome.
Les bons nichoirs ne sont pas forcément en bois : par exemple, ceux de la société Schwegler sont en « béton de bois », un mélange de ciment et de sciure de bois.
Ne disposez pas de garniture dans le nichoir (paille, mousse…), les oiseaux en apporteront. Toutefois, pour de grandes espèces comme les chouettes ou les pics, on pourra déposer sur le fond une couche de sciure ou de copeaux.
Choisir un endroit abrité
L’endroit choisi devra être calme, plutôt éloigné d’une route ou d’un chemin fréquenté. Il est surtout important d’installer le nichoir dans un endroit le plus abrité possible des intempéries. Les orientations Est, Sud-est voire Nord-est, sont idéales. Le nichoir ne devra pas être exposé toute la journée au grand soleil ou à l’ombre permanente. Placez-le à l’abri des vents dominants, par exemple derrière un buisson, en évitant que des feuilles n’obstruent l’entrée du nid.
Attention, l’intérieur du nichoir doit rester sec : il faut donc s’assurer que les planches sont bien jointes. Il est conseillé de le pencher légèrement vers l’avant pour faciliter l’écoulement de la pluie. Il ne faut pas que le nichoir soit sur la trajectoire d’un filet d’eau qui se formerait après une averse. Vous pouvez percer un petit trou d’évacuation au niveau du plancher pour faciliter l’évacuation des fluides. Évitez les emplacements humides (la présence de mousse sur les troncs ou des rochers est un indice défavorable).
Certain oiseaux, comme les rougegorges, exigent que le nichoir soit relativement caché, par exemple contre un mur où pousse du lierre.
Attention aux prédateurs
Nichoir pour Gobemouches gris (Muscicapa striata) entouré d’un grillage métallique. |
Il est important d’installer le nichoir à l’abri des prédateurs (chats, écureuils, etc.) : vous pouvez par exemple placer un grillage à mailles larges autour du nichoir, déposer des branches d’épineux à la base du piquet ou du tronc, planter un rosier ou fixer un « stop-matou » autour du tronc.
Il faut le placer en hauteur, idéalement au moins à deux mètres du sol, au minimum à 1,50 mètre. Placez-le de préférence contre un tronc plutôt que contre une branche, et évitez que des feuilles obstruent l’entrée.
Les nichoirs largement ouverts doivent généralement être placés plus bas (moins de 2 mètres) que ceux à entrée circulaire.
Voici quelques hauteurs conseillées pour plusieurs espèces :
- Rougegorge familier (Erithacus rubecula) : 1,5 à 5 mètres
- Grive musicienne (Turdus philomelos) : 1,5 à 2 mètres
- Bergeronnette grise (Motacilla alba) : 1,5 à 2 mètres
- Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla) : 1,5 à 5 mètres
- Merle noir (Turdus merula) : 1,5 à 6 mètres
- Pic vert (Picus viridis) : 2 à 6 mètres
- Pic épeiche (Dendrocopos major) : 3 à 5 mètres
- Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) : 2 à 6 mètres
- Sittelle torchepot (Sitta europaea) : 2 à 6 mètres
- Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) : 8 à 12 mètres.
Une plaque métallique placée autour de l’entrée, que l’on peut acheter dans le commerce ou fabriquer soi-même, empêchera que le trou ne soit agrandi par des mammifères comme les écureuils ou les mustélidés (fouine, martre…).
Pour que les chats ne puissent pas tuer les oiseaux dans le nichoir en y rentrant la patte, le fond de celui-ci doit être situé à au moins 13 cm du trou (pour les modèles à entrée circulaire).
Pour les nids peu profonds, comme ceux destinés aux rougegorges, rougequeues et gobemouches, vous pouvez placer un grillage autour. Il est préférable pour ces espèces que l’entrée ne soit pas trop visible : vous pouvez par exemple faire en sorte que du lierre grimpe sur le grillage protecteur.
Il faut éviter que les prédateurs ne puissent s’approcher trop près, par exemple en ajoutant une branche protectrice. Les parents devront toutefois pouvoir se poser à proximité de l’entrée car ils n’y rentrent généralement pas directement.
Des frelons ou des guêpes peuvent vouloir construire leur nid dans un nichoir : si le risque est réel, vous pouvez tapisser une partie des parois avec de la laine, pour gêner ces hyménoptères.
Toutes les périodes sont favorables
Il est préférable d’installer votre nichoir en automne ou au début de l’hiver : il sera ainsi repéré par les oiseaux avant le printemps. Certaines espèces comme les mésanges peuvent s’installer très tôt (dès la fin de l’hiver), tandis que d’autres comme les troglodytes peuvent y passer l’hiver (lire Comment les oiseaux supportent-ils les nuits d’hiver et comment les aider ?). Il est en fait possible d’installer des nichoirs toute l’année, y compris en avril, mai ou juin, même si ceux qui sont mis en place plus tardivement auront moins de chance d’être occupés avant la saison suivante (lire Poser un nichoir au printemps, est-ce trop tard ?). Installer les nichoirs de façon étalée dans le temps permet de cibler les espèces que vous souhaitez privilégiez ou non : par exemple, un nichoir pour Rougequeue à front blanc posé avant la fin avril évitera qu’il ne soit occupé par des moineaux ou des mésanges.
Certains oiseaux, comme le Gobemouche gris (Muscicapa striata), reviennent tard de leur migration (à la fin du mois de mai), d’autres nichent plusieurs fois au cours de l’année et certains qui ont dû abandonner un site de nidification seront ravis d’en trouver un disponible. Enfin, votre nichoir sera sûrement repéré par des oiseaux visitant votre jardin et ceux-ci l’occuperont peut-être le printemps prochain. L’utilisation d’un nid peut prendre jusqu’à un an, ne perdez pas patience ! Par contre, si un nichoir n’est pas occupé deux années de suite après sa mise en place, c’est que l’endroit ne convient pas (dérangements fréquents, forte pression prédatrice, territoire déjà occupé…).
Il faut garder une distance minimum entre les nichoirs
Vous pouvez profitez du spectacle de la nidification des oiseaux sans les déranger en installant un kit vidéo pour oiseaux. |
Il faut éviter de placer deux nichoirs destinés aux mêmes espèces ou à des espèces concurrentes directes pour la nourriture. La distance de « sécurité » varie selon les espèces : au moins 20 mètres pour les mésanges et 70 mètres pour le Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus) et la Sittelle torchepot (Sitta europaea). Mais vous pouvez installer plus près l’un de l’autre des nichoirs d’espèces qui n’entrent pas en compétition directe entre elles, comme une granivore et une insectivore par exemple. Pour les oiseaux nichant en colonies (moineaux, étourneaux, hirondelles), cette question de la distance minimum ne se pose pas bien sûr.
Il faut aussi installer les nichoirs le plus loin possible des mangeoires et des bains pour oiseaux pour éviter les dérangements et les intrusions.
Limiter les dérangements
Limitez au maximum vos visites. Utilisez des jumelles pour regarder de loin les parents et les jeunes sans les déranger. Vous pouvez aussi installer une mini-caméra pour suivre à distance la nidification. Si vous trouvez des oisillons au sol, ramassez-les et replacez-les dans le nichoir pour qu’ils soient en sécurité.
Nettoyer le nichoir en automne
Le nid doit être facilement accessible pour pouvoir être nettoyé en fin de la saison de nidification (lire Octobre, un bon mois pour nettoyer les nichoirs). Préférez les modèles dont le couvercle est amovible pour faciliter leur nettoyage. En automne, à partir de septembre, videz le nichoir, brossez l’intérieur, nettoyez-le éventuellement à l’eau, faites-le sécher et appliquez un produit antiparasitaire sans danger pour les oiseaux. Vous pouvez par exemple utiliser de l’essence de thym. Les oiseaux utilisent eux-mêmes certaines plantes pour éloigner les parasites (lire Certains oiseaux utilisent leurs connaissances en botanique pour construire leurs nids). Vérifiez ensuite que les planches sont bien jointes et que l’attache est toujours solide.
Convaincre son entourage
Convainquez vos amis, vos connaissances, votre entreprise, votre association ou votre mairie d’installer aussi des nichoirs (lire Favoriser l’Hirondelle de fenêtre dans la ville : l’exemple de Gembloux). Les cavités naturelles sont en effet de plus en plus rares, et les bâtiments modernes offrent de moins en moins de sites favorables aux oiseaux : vous pouvez les aider !
Une vidéo rappelant les principaux points à retenir
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Compléments
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Ouvrages recommandés
- Recueillir et soigner les petits animaux sauvages (Relié) de Gérard Grolleau
- Guide des oiseaux de nos jardins de Claude Feigné (Auteur) et Gérard Schmitt (Auteur)
- Le Traité Rustica des oiseaux du jardin de Guilhem Lesaffre (Auteur), Catherine Levesque (Auteur) et Emmanuel Risi (Auteur)
- Le guide des oiseaux autour de chez vous : Observer, Reconnaître, Nourrir, Protéger (Broché) de Gilles Leblais, Jean Chevallier (Illustrations) et Allain Bougrain Dubourg (Préface)
- Constructions en bois pour le jardin : Volume 1, Niche, nichoir, clapier, gîte à insectes, abri d’été pour hérisson de Tony Lush et Jean-Luc Lacarrière
- Nichoirs Collectif
- Nichoirs et mangeoires de Sylvie Bézuel et Christian Heinrich
- Nichoirs de Hans-Werner Bastian
7 commentaire(s) sur ce sujet
Participer à la discussion !Maryline Monier
Pornic
Posté le 24 août 2018
Bonjour, je veux bien un avis ou un conseil sur l emplacement des nichoirs à mésanges et rouge gorge. J’ai fixé les deux nichoirs (en bois naturel non traité) espacés de 6m sur des piquets e cloture garnie de lierre. Pour le deuxième année pas de locataire !
L’ orientation est sud ouest le trou d envolé est donc vers l Est.
Dois je changer et quel est le problème?
Je ne comprend pas, mon voisin a lui même des nichoirs peint et juste sur une gouttière et la même orientation er les mésanges nichent!
Merci de vote aide.
pascale.duchemin
valenciennes
Posté le 07 avril 2022
Bonjour, Il me semble que la direction de sortie est importante et ainsi elle ne doit pas faire face aux vents ni aux pluies. Le nichoir doit être tourné pour que le soleil couchant soit en face de la sortie, est-ce que vous comprenez ?
Je m’aperçois que votre message date de quelques années ; avez-vous plus de chances depuis que vous avez écris ?
patricia tumson
Theux
Posté le 25 mai 2018
bonjour, j’ai installé plusieurs nichoirs dans mon jardin, car cette année j’avais beaucoup de mésanges (je les nourrit toutes l’année), une mésange avait pondu, et ces derniers temps je la voyait souvent venir avec de la nourriture et j’entendais des bruit dans le nid..
hors a ma grande stupéfaction aujourd’hui, plus d’activité, j’ai ouvert le nichoir et j’ai trouvé un petit bien développé mais mort…il faut dire qu’on a eu beaucoup d’orage ces jours ci, avez-vous une idée de ce qui aurait pu se passer???
Gérard Blanc
Albertville
Posté le 19 janvier 2018
J’ai utilisé des anciennes caisses en bois d’épaisseur 10 mm, comment puis-je les protéger des intempéries ? Je pensais à les badigeonner, côté extérieur, avec de l’huile de paraffine, est-ce judicieux ?
Gérard Cadari
Thorigny sur Marne
Posté le 28 avril 2017
Bonjour à tous,
par expérience je déconseillerais vivement d’ installer un nid d’ oiseau dans un arbre; la raison est évidente : la présence de chats sur tout le territoire fera que vos petits volatiles préférés seront souvent très vite délogés (et croqués) par ces gentils matous qui ne verront pas où est le mal à aller faire un peu d’ exercice.
La bonne idée me semble-t-il, pour l’ avoir appliquée depuis plusieurs années dans mon jardin avec succès, est d’ accrocher solidement le nid à un piquet de grillage qui n’ aura pas besoin d’ une grande hauteur, et que vous planterez en terre à l’ endroit que vous aurez choisit, près de vos arbres fruitiers si vous avez; compter un piquet de 2,20 ou 2,40, pour obtenir une hauteur finie de votre nid de 1,80 à 2 mètre.
Vous pourrez voir, comme moi en ce moment (fin avril), les parents mésanges faire la navette pour nourrir leurs petits, et ceci en toute sécurité.
Charley SIFAOUI
Combs-la-Ville
Posté le 24 septembre 2016
Ces conseils me semblent très justes. Juste un commentaire sur le nourrissage des oiseaux évoqué dans l’introduction de l’article : je ne partage l’idée généralement admise que l’on doive nourrir les oiseaux en hiver SEULEMENT.
Personnellement, je plaide pour un nourrissage TOUT l’ANNEE (comme nos amis ornithologues britanniques) pour la simple et bonne raison qu’il ne s’agit plus seulement de leur donner un coup de main. Les populations de nos espèces communes fondent à vue d’œil en raison de l’urbanisation galopante et stérilisante, de l’agriculture intensive et de la chasse. La pression devient intolérable et les oiseaux ne trouvent plus leur nourriture qu’on soit en hiver ou en été. Les populations d’insectes chutent terriblement et les végétaux à graines qui déplaisent aux jardiniers férocement combattus à coup de Round’Up !
Voilà la raison pour laquelle j’estime que nos oiseaux doivent être aidés toute l’année.
Gérard Cadari
Thorigny sur Marne
Posté le 28 avril 2017
Bonjour Charley,
si vous le permettez, j’ émettrais pour ma part une légère réserve en ce qui concerne le nourrissage des oiseaux à la belle saison; d’ une part il trouverons facilement de la nourriture dans les cultures faites par les agriculteurs ou dans les potagers chez les particuliers; de plus, si l’ on a posé des nids dans son jardin par « intérêt », celui-ci est de compter sur nos oiseaux pour débarrasser nos pommiers, cerisiers, pruniers et autres arbres fruitiers, de leurs parasites afin d’ avoir si possible des fruits sans vers et de la manière la plus écolo qui soit.
Ceci n’ est que mon avis et n’ engage que moi…
Très bonne journée à vous.