Magazine | Interviews
Yann Jacob (Bretagne Vivante) nous en dit plus sur la situation actuelle de la Sterne de Dougall en France métropolitaine
Introduction
La Sterne de Dougall (Sterna dougallii) ressemble à la Sterne pierregarin (S. hirundo) mais l’adulte en plumage nuptial a le dessus d’un gris bien plus clair, le bec entièrement noir (parfois à base rouge), le dessous parfois nuancé de rose, les rectrices externes très longues, et deux à quatre rémiges primaires noirâtre qui forment un triangle sombre bien visible sur les ailes en vol. En plumage internuptial, le front est blanc, le bord antérieur des ailes est sombre et le bec est majoritairement noir. Le juvénile présente un dessin cailleux sombre dessus, et sa calotte, ses pattes et son bec sont noirâtres.
Elle est beaucoup plus rare que la Sterne pierregarin, avec moins de 2 000 couples en Europe répartis entre l’Irlande (qui accueille plus de 60 % de la population du continent), la Grande-Bretagne, les Açores (Portugal) et la France. Dans l’hexagone, elle niche principalement en Bretagne, et de 53 à 54 couples ont été recensés en 2020.
Yann Yacob, chargé de mission naturaliste pour l’association Bretagne Vivante-SEPNB, a répondu à nos questions concernant la situation actuelle de l’espèce en France, avec en particulier quelques éléments sur la saison de reproduction de 2022. Nous remercions Manon Billard et Lucas Mugnier (manonlucasphotography.com) et Michel Leroux (sa page Facebook) pour nous avoir aidés à illustrer cet article.
Abstract
The Roseate Tern (Sterna dougallii) resembles the Common Tern (S. hirundo) but the adult in breeding plumage is much lighter gray above, its bill is entirely black (sometimes with a red base), the underparts are sometimes tinged with pink, the outer rectrices are very long, and two to four blackish primaries form a dark triangle clearly visible on the wings in flight. In breeding plumage, the forehead is white, the forewing edge is dark, and the bill is black with a red base. The juvenile has a dark crown, legs and bill.
It is much rarer than the Common Tern, with fewer than 2,000 pairs in Europe distributed between Ireland (which hosts more than 60% of the continent’s population), Great Britain, the Azores (Portugal) and France. In our country, it breeds mainly in Brittany, with 53 to 54 pairs recorded in 2020.
Yann Yacob, naturalist project manager for the Bretagne Vivante-SEPNB association, answered our questions on the current situation of the species in France, with in particular some information on the 2022 breeding season. We thank and Michel Leroux for helping us illustrate this article.
Poursuivez la lecture de cet article, en vous abonnant dès maintenant !
Découvrez les Archives d’Ornithomedia.com
Pour seulement 10,00 €TTC/an (ou 6,00 € les 6 mois)
Profitez de plusieurs centaines d’articles en accès illimité et sans aucun engagement.
Compléments
À visiter sur le web
- Le site web de l’association SEPNB-Bretagne Vivante : www.bretagne-vivante.org
- Le site web de Manon Billard et Lucas Mugnier : manonlucasphotography.com
- La page Facebook de Michel Leroux : www.facebook.com/michel.leroux.775
Ouvrages recommandés
- Terns of Europe and North America (2010) de Hans Larsson et Klaus Malling Olsen
- Identify Yourself: The 50 Most Common Birding Identification Challenges (2005) de Thompson Bill et Eirik A. T. Blom
- Le guide Ornitho de L. Svensson
Source
Yann Jacob (coordinateur) (2021). Sternes nicheuses 2020 du littoral Manche-Atlantique. Rapport de l’observatoire oiseaux marins et côtiers
de l’office français de la biodiversité et de l’observatoire régional de l’avifaune de Bretagne. Brest. 63 pages. bretagne-environnement.fr
Aucun commentaire sur ce sujet
Participer à la discussion !