Le plomb issu des tirs de chasse peut s’accumuler dans l’environnement

Cartouche de chasse

Une cartouche classique de chasse de 30 à 35 grammes contient 200 à 300 billes de plomb.
Source : Lamiot / Wikimedia Commons

Le plomb est un élément métallique mou présent à l’état de traces dans tous les milieux naturels .Il s’agit d’un matériau particulièrement adapté à la fabrication des munitions d’armes de chasse, car il est facile à transformer en grenaille, présente de bonnes propriétés balistiques, est relativement bon marché et ne provoque pas l’abrasion de l’acier du canon des fusils. Le plomb est également présent (entre autres) dans les accessoires de pêche (lests) et dans la peinture de certains bâtiments, mais celui contenu dans les munitions est le principal contributeur de l’intoxication des oiseaux sauvages.
Le plomb est un métal toxique non essentiel qui n’a pas d’effets bénéfiques compensatoires sur les organismes vivants. Une fois déposée dans les sols et les sédiments aquatiques, la grenaille de plomb peut, dans certaines conditions, se dissoudre et s’incorporer à des composants biologiques de l’écosystème. En effet, quand il est exposé à l’air ou à l’eau, il finit par former des oxydes, des carbonates et d’autres composés.
Dans le cas d’un sol dont le pH du sol serait d’environ 5,5, on a calculé que la moitié du contenu du grain de plomb se transformerait en composés en 54 à 63 ans et que la transformation complète du grain en oxydes et carbonates de plomb pourrait prendre entre 100 et 300 ans. Dans les cours d’eau, en milieu neutre ou alcalin (pH supérieur à 7), les produits de l’oxydation du plomb sont relativement insolubles, mais s’il y a du sable, la croûte oxydée peut s’éroder et se détacher, libérant des particules de composés dans l’eau. Les conditions plus acides favorisent la dissolution et accélèrent la mobilité de ces composés. Dans une étude menée sur huit champs de tir aux États-Unis, dont la zone de retombée comportait des plans d’eau, on a constaté que l’érosion des grains de plomb entraînait une augmentation importante des niveaux de ce métal dans l’eau.
En France, les chasseurs tirent chaque année de l’ordre de 250 millions de cartouches, tous tirs confondus, dont les trois-quarts pour l’activité cynégétique. On compte 300 billes de plomb par cartouche, pour un poids d’environ 30 grammes, ce qui représente au moins 6 000 tonnes de plomb pour les seuls tirs de chasse dans l’hexagone, et 21 000 tonnes dans l’Union Européenne (14 000 dans les zones terrestres et 7 000 pour les zones humides), selon un rapport de l’Agence européenne des produits chimiques. Par ailleurs, les amateurs de tir sportif consomment environ 10 000 à 20 000 tonnes de plomb par an dans l’Union Européenne, et les pêcheurs au plomb en répandent entre 2 000 et 6 000 tonnes.
En milieu naturel, une balle de plomb met de 30 à 200 ans pour être désagrégée et dissoute.
Quand les tirs sont sporadiques et réalisés sur de vastes surfaces, le plomb a peu de conséquences sur l’environnement, mais des mesures de concentration effectuées dans les sols des sites de tir au pigeon d’argile ou d’entraînement au tir ont fait apparaître des taux bien supérieurs aux normes environnementales en vigueur en ce domaine, même s’ils sont bien supérieurs à ceux que l’on peut mesurer dans les sites de chasse, y compris les plus fréquentés ou traditionnels (zones humides, cols et promontoires).
En France, la chasse au gibier d’eau est pratiquée par 200 000 à 300 000 adeptes, et les chasseurs tirent généralement plusieurs fois avant de réussir à prélever un oiseau : des grains de plomb finissent alors par s’accumuler dans les sédiments.

Les effets du plomb sur la santé des oiseaux : le saturnisme

Billes de plomb éparpillées

Billes de plomb éparpillées sur le sol près d’un ball-trap dans le comté de Madison, dans l’Illinois (États-Unis).
Photographie : Friends of Bidwell Park / Wikimedia Commons

Les grains (ou billes) de plomb sont parfois ingérés par les oiseaux, qui les prennent pour des graines ou pour des graviers pouvant les aider à broyer leur nourriture dans leur gésier (lire Le système digestif des oiseaux). Si le plomb se désagrège en trente ans minimum dans la nature, une bille absorbée, rongée par les acides de l’estomac, se dissout en vingt jours seulement dans le gésier, et en cas d’ingestion directe d’une quantité suffisante, le risque d’intoxication, ou saturnisme, est réel. Le plomb est dissous dans le milieu acide du gésier ou de l’estomac et absorbé dans le sang. La grenaille qui s’est incrustée dans les tissus (peau et muscles) n’est pas dissoute et n’est donc généralement pas une cause d’intoxication, mais elle provoque d’autres problèmes (douleurs, difficulté ou impossibilité de voler ou de marcher, voire la mort). Les oiseaux morts dans la nature après avoir été touchés par de la grenaille de plomb sont ensuite parfois consommés par des prédateurs, comme les rapaces et les corvidés, qui ingèrent donc aussi indirectement le métal.
Le taux d’ingestion de plomb est variable selon les espèces et selon les sites de chasse. Sur vingt études menées dans plusieurs zones humides en France, le pourcentage de canards trouvés avec au moins un plomb dans le gésier était en moyenne de 22 %, un chiffre qui ne prend pas en compte les oiseaux ayant déjà ingéré et dissous les plombs. En Camargue (Bouches-du-Rhône), la moyenne atteignant même 31,8 %. On estime par ailleurs que le nombre d’oiseaux présentant de fortes concentrations en plomb dans les tissus serait trois fois supérieur au nombre d’oiseaux trouvés avec du plomb dans le gésier.
Après l’ingestion de munitions ou de fragments de munitions par les oiseaux, le plomb peut être éliminé rapidement du tube digestif avec une faible absorption du métal. La proportion absorbée est transportée dans la circulation sanguine et déposée rapidement dans les tissus mous, principalement le foie et les reins, mais aussi dans les os et les plumes en croissance des oiseaux. Le plomb dans les os est retenu pendant de longues périodes et s’accumule tout au long de la vie, tandis que le plomb dans les tissus mous a une demi-vie beaucoup plus courte (des semaines à des mois). La plombémie reste élevée pendant des semaines ou des mois après l’exposition.
Les effets du plomb sur la santé des oiseaux sont multiples : troubles oculaires, neurologiques, rénaux, vasculaires, immunitaires, reproductifs et digestifs et parfois la mort, en fonction des quantités ingérées et de la différence de sensibilité, qui varie selon l’espèce et qui est influencée par de nombreux facteurs biologiques et environnementaux.
Les signes cliniques du saturnisme comprennent l’anémie, la léthargie, l’atrophie musculaire et la perte des réserves de graisse, une diarrhée verte tachant le cloaque, l’affaissement des ailes, la perte d’équilibre et de coordination et d’autres signes neurologiques tels que la paralysie des pattes ou des convulsions. Suite à une exposition aiguë à des niveaux élevés de plomb, les oiseaux meurent rapidement.
Outre les impacts directs du plomb sur le bien-être et la survie, des effets indirects sont susceptibles de se produire, comme une fragilité accrue aux maladies infectieuses et aux infestations parasitaires (via les effets immunosuppresseurs du plomb) et une augmentation des risques de décès (collisions) via ses effets négatifs sur la force musculaire et sur la coordination des membres.
On estime que l’intoxication au plomb tuerait près d’un million d’oiseaux sauvages (aquatiques et terrestres) par an en Europe et provoquerait un empoisonnement sublétal chez plus de trois millions d’autres.

Les espèces d’oiseaux concernées par le saturnisme

Canards colverts (Anas platyrhynchos)

Les Canards colverts (Anas platyrhynchos) sont souvent touchés par le saturnisme.
Photographie : Michel Usdin

L’intoxication par le plomb concerne une grande variété d’espèces d’oiseaux, qu’elles soient aquatiques ou terrestres. Les Anatidés sont certainement les plus touchés : pour le Canard colvert (Anas platyrhynchos) par exemple, la prévalence de l’ingestion de plombs de chasse varie de 2 à 10 % dans les zones humides du nord de l’Europe, atteignant jusqu’à 45 % dans les deltas méditerranéens du sud de l’Europe. Pour le Canard pilet (Anas acuta) et le Fuligule milouin (Aythya ferina), les valeurs peuvent atteindre même 70 % ! L’intoxication au plomb a été identifiée comme constituant une cause importante de mortalité pour l’Érismature à tête blanche (Oxyura leucocephala), une espèce menacée, et pour les cygnes (Cygnus sp.).
L’accumulation de plomb issu de la chasse concerne aussi des écosystèmes non aquatiques, comme les zones cultivées, mais aussi des secteurs montagnards : dans des zones de chasse intensive et des domaines utilisés pour la chasse en battue de la Perdrix rouges (Alectoris rufa), des densités de 7,4 plombs/m2 ont été trouvées dans le sol. La prévalence de l’ingestion de plombs de chasse chez cette espèce varie entre 1,4 % en Grande-Bretagne et 3,9 % en Espagne. Des cas d’intoxication au plomb ont également été décrits chez la perdrix grise (Perdix perdix), le Faisan de Colchide (Phasianus colchicus) et le Pigeon ramier (Columba palumbus).
Des études ont montré que les passereaux se nourrissant au sol pouvaient également être touchés dans les secteurs très chassés ou près de stands de tir ou de sites de ball-trap. Des cadavres de moineaux, de vachers et de juncos contenant des teneurs en plomb élevées ont ainsi été trouvés.

Corps radiographié d'un Pigeon ramier (Columba palumbus) criblé de plombs de chasse

Corps radiographié d’un Pigeon ramier (Columba palumbus) tué à la chasse contenant des fragments de plomb : des rapaces peuvent être contaminés en ingérant des cadavres contenant ce métal. 
Source : D. J. Paine et al / Wikimedia Commons

Le plomb contribuerait enfin à l’empoisonnement de nombreux rapaces à cause de l’ingestion d’oiseaux eux-mêmes contaminés ou contenant des éclats ou des billes (saturnisme secondaire). Des chercheurs de l’université de Cambridge (Grande-Bretagne) ont calculé l’impact des empoisonnements de rapaces liés à la chasse à travers l’Europe : ils ont analysé les concentrations de plomb dans le foie de 3 000 rapaces appartenant à 22 espèces retrouvés morts ou mourants dans 13 pays (France, Allemagne, Autriche, Hongrie, Espagne, Portugal, Italie, Pologne, Suède, Danemark, Suisse, Royaume-Uni et Grèce), et ils ont estimé que pour dix espèces se nourrissant de proies vivantes et de charognes, comme le Busard des roseaux (Circus aeruginosus), l’empoisonnement de l’alimentation par le plomb des munitions des chasseurs entraînerait une réduction de leur population de 55 000 adultes par an. Le saturnisme a été identifié comme étant l’une des principales causes de mortalité chez plusieurs charognards (exclusifs ou occasionnels) européens faisant l’objet d’un programme de conservation: des taux significatifs d’ingestion de plombs ont été notés chez l’Aigle ibérique (Aquila adalberti) et le Vautour fauve (Gyps fulvus).

L’interdiction récente de l’utilisation plomb dans les munitions dans l’Union Européenne près des zones humides

La reconnaissance de ces problèmes de contamination de l’avifaune a conduit plusieurs pays à restreindre l’utilisation de la grenaille de plomb dans les zones humides et à imposer l’utilisation de substituts non toxiques. Depuis février 2023, l’emploi de ces cartouches est ainsi interdit à proximité immédiate (jusqu’à cent mètres) des zones humides dans l’ensemble de l’Union Européenne (il l’était déj dans certains pays auparavant), mais cette réglementation nécessiterait d’être étendue d’autres biotopes et aux pays où les oiseaux migrent ou hivernent, et elle ne règle pas le problème du stock de plomb présent dans les sédiments et l’eau.

Un rapport d’étude sur la présence de plomb dans le sol et dans les matières organiques sur le col de Lizarrieta (Pyrénées-Atlantiques)

Col de Lizarrieta (Pyrénées-Atlantiques)

Situation du col de Lizarrieta (Pyrénées-Atlantiques).
Carte : Ornithomedia.com

La zone Natura 2000 du col de Lizarrieta (Pyrénées-Atlantiques) est située sur l’une des principales voies françaises de passage des oiseaux migrateurs en France, et le col est l’un des plus anciens sites de suivi de la migration. C’est également un lieu où la chasse est pratiquée depuis très longtemps : au Moyen-Âge, des postes de rabat étaient situés de part et d’autre de la vallée jusqu’au col où étaient tendus des filets.
La seconde moitié du XXe siècle a vu apparaitre la démocratisation de l’utilisation des fusils, et son ampleur n’a eu de cesse de se développer et de s’intensifier, posant le problème de l’accumulation du plomb dans le sol. Depuis 2018, plus de 3,6 tonnes de plomb, correspondant à plus de 114 000 coups de feu comptabilisés, auraient ainsi été déversées par les seules activités cynégétiques autour du col de Lizarrieta. L’association Comptage, Protection et Animation à Lizarrieta (CPAL) a lancé en 2021 une étude préliminaire d’analyse de la concentration en plomb dans le sol, et ses résultats ont amené ses membres à poursuivre ses recherches : un premier compte-rendu a été publié en 2023, et nous vous en présentons ci-dessous une synthèse.

Matériels utilisés et méthodologie suivie

Emplacements des échantillons prélevés sur le col de Lizarrieta

Emplacements des échantillons (champignons, sol, crottin et végétaux) prélevés en 2021 autour du col de Lizarrieta (Pyrénées-Atlantiques) (cliquez sur la photo pour l’agrandir).
Source : Audrey Caille (CPAL)

En novembre 2021 et 2022, 29 échantillons (respectivement 14 et 15) ont été récoltés sur les crêtes frontalières, du col de Lizarrieta au col de Gaztainlepoa ainsi que sur leur versant nord :

  • 16 échantillons de la partie supérieure du sol, dont 13 correspondant à du sol forestier situé entre 10 et 100 mètres des lignes de tir, deux provenant d’un sol utilisé pour le potager et une récoltée dans les pâturages proches du col de Lizarrieta.
  • 12 échantillons de matière organique, dont neuf champignons appartenant à des espèces différentes ramassés entre 10 et 100 mètres des lignes de tir, une courge ramassée dans un potager, de la mousse récoltée dans une fontaine d’eau potable située à 1,5 km du col et du crottin de cheval ramassé sur le col de Lizarrieta.
  • Un échantillon de sédiment récolté dans l’abreuvoir attenant les toilettes publiques écoresponsables (Sanisphère) installées au col de Lizarrieta.

Ces 29 échantillons ont été envoyés pour analyse à la plateforme M&Ms Eléments majeurs et métaux traces de l’Université de Bordeaux-CNRS. La technique d’analyse était la suivante : séchage de l’échantillon, extraction à l’acide nitrique (3 ml) sur un gramme de poids sec, chauffage dans un tube spécial pendant trois heures à 100°C, dilution et analyse spectroscopique (ICP-OES). 

Les résultats obtenus : des traces de plomb dans presque tous les échantillons

Sur les 29 échantillons testés, 25 présentaient une trace détectable de plomb, et seulement quatre en étaient dépourvus ou leur concentration était en dessous du seuil de détection. Tous les sols testés présentaient une concentration en plomb détectable et comprise entre 35,28 et 5863,87 mg/kg ! Ce métal n’était pas uniquement présent dans le sol, mais également dans certains organismes végétaux, avec des concentrations allant de 1,19 à 42,69 mg/kg. Cette présence était vérifiée sur les deux années d’échantillonnage.

Des sols pollués au plomb

La concentration moyenne en plomb dans les sols français, mesurée par extraction à l’Éthylènediaminetétraacétique (EDTA), l’une des deux méthodes de mesures utilisées par le  Réseau de Mesures de la Qualité des Sols (RMQS), est de 7,5 mg/kg, et la concentration maximale (Vmax) détectée était de 165,5 mg/kg. Tous les échantillons de sol prélevés sur et autour du col de Lizarrieta présentaient donc une concentration en plomb supérieure à la moyenne nationale, trois sols forestiers étant même 50 à 100 fois plus concentrés, et trois autres sont plus de 100 fois supérieur. Onze échantillons avaient une concentration comprise entre une et dix fois la valeur maximale, un seul dépassant de 35 fois cette valeur. 
Ces résultats comparatifs démontrent une concentration anormalement élevée en plomb des sols dans la zone du col. Pour les sites à usage sensible, le Bureau des Recherches Géologiques et Minières a fixé un seuil de 400 mg/kg (2000 mg/kg pour les sites à usage non sensible) au-delà duquel un sol est considéré comme pollué au plomb, alors que la moyenne de la concentration des échantillons de sol collectés à Lizarrieta était de 820 mg/kg. 

Des champignons et des légumes très concentrés en plomb

Col de Lizarrieta (Pyrénées-Atlantiques)

Le secteur du col de Lizarrieta est très boisé, et des échantillons ont été prélevés dans le sol forestier pour mesurer les concentrations en plomb.
Photographie : association CPAL

L’Union Européenne a adopté en 2006 une directive visant à fixer les teneurs maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires : les huit échantillons testés positifs au col de Lizarrieta ne peuvent pas tous être considérés comme des aliments, mais cette réglementation reste utile pour comparer leurs concentrations en plomb avec le seuil légal. La teneur maximale autorisée dans un aliment varie selon la nature de cet aliment : pour les champignons cultivés, elle est de 3 mg/kg de matière sèche et de 1 mg/kg de matière sèche pour les légumes (hors brassicacées). Les concentrations mesurées au niveau du col sont donc supérieures, celles des champignons échantillonnés dépassant même de 4 à 14 fois la concentration autorisée.
Les échantillons de crottin de cheval et de mousse récoltés respectivement sur le col et dans une source d’eau potable présentaient également des concentrations en plomb élevées (27 et 36 mg/kg respectivement). Aucune règlementation ne fixe de teneur maximale autorisée pour ces éléments organiques, mais il semble évident que ces concentrations en métal provenaient de l’eau arrosant le bryophyte et abreuvant les animaux. 

Conclusion : la chasse probablement responsable de la concentration en plomb 

L’étude réalisée autour du col de Lizarrieta a donc montré une concentration en plomb anormalement élevée dans les sols et dans certains organismes vivants. Ce métal se retrouve dans tous les types d’échantillons testés, qu’ils soient organiques ou non organiques. Dans certains cas, les concentrations dans la matière organique dépassent les normes maximales fixées et autorisées par l’Union Européenne pour les denrées alimentaires. La teneur dépasse même parfois la concentration maximale autorisée pour les sols à usage sensible. La chasse intensive pratiquée dans le secteur du col pourrait être responsable de cette situation, même si des études complémentaires seraient nécessaires pour le confirmer.
La forêt de Sare et le col de Lizarrieta sont situés sur une zone Natura 2000, ce qui devrait inciter les autorités à prendre les mesures nécessaires pour assurer leur conservation. 

Réagir à notre article

Réagissez à cet article en publiant un commentaire