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Magazine | Analyses

Pourquoi le Guillemot à miroir est-il si rare en France ?

Alors qu'un oiseau a été découvert dans le Finistère le 18 mars 2017, nous expliquons pourquoi les données de cette espèce en France sont si peu nombreuses.
20/03/2017 | Validé par le comité de lecture

Introduction

Le Guillemot à miroir (Cepphus grylle) est un oiseau marin de la famille des alcidés. L’adulte en plumage nuptial est noir avec une large tache blanche sur le dessus de l’aile, ses pattes et l’intérieur de son bec étant rouges. En hiver, il est plus pâle et bariolé de blanc et de noir. Il niche localement sur les rivages, les îles et les falaises depuis l’Atlantique nord et l’océan Arctique jusqu’à l’Alaska. Au sud, il atteint le Maine (États-Unis), l’Irlande et la Grande-Bretagne. La population nicheuse des îles britanniques est estimée à environ 19 000 couples, et entre 58 000 et 80 000 oiseaux y hivernent : pourtant, l’observation de cette espèce en France est toujours exceptionnelle, avec moins de 90 données confirmées depuis 1825, la dernière remontant au 18 mars 2017 : Benjamin Pellegrini a découvert un oiseau de deuxième année à Ploumoguer dans le Finistère. Comment expliquer la rareté de cette espèce le long de nos côtes ?

Abstract

The Black Guillemot (Cepphus grylle) is a member of the Alcidae family. The adult in breeding plumage is black with a distinctive white patch on the wing, and its legs and the inside of its beak are red. In winter, it is much paler, strewn with white and black. It breeds locally on the shores, islands and cliffs from the North Atlantic and the Arctic Ocean to Alaska. To the south, it reaches Maine (United States), Ireland and Great Britain. The breeding population of the British Isles is estimated at about 19,000 pairs, and between 58,000 and 80,000 birds winter there. However, the observation of this species in France is always an event, with fewer than 90 data confirmed since 1825. An immature has just been discovered the 18th of March 2017 in Ploumoguer, Finistère (Britain), but how can we explain the rarity of this species in our country?

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