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Les évolutions inversées des populations de Butors étoilés en Espagne et en Grande-Bretagne

Audrey Zubanovic nous fait un point sur les situations et les tendances opposées des populations de cette espèce dans ces deux pays européens.
04/03/2022 | Non soumis au comité de lecture
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Compléments

Auteur

Audrey Zubanovic

Dans la galerie d’Ornithomedia.com

Butor étoilé (Botaurus stellaris)

Sources

  • RSPB (2020). RSPB England’s Bird of the Decade: Bittern. Date : 03/01. Community.rspb.org.uk
  • RBBP (2020). Documenting the recovery of the UK Crane population. Date : 27/12. Rbbp.org.uk
  • Commission européenne (2000). Conservation of priority species in Mediterranean marshes (Aphanius iberus, Valencia hispanica, Botaurus stellaris, Larus audouinii). webgate.ec.europa.eu

2 commentaire(s) sur ce sujet

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Bonjour,

Merci pour cet article intéressant.

Je relève cependant quelques erreurs et imprécisions :
– L’estimation de la population nicheuse actuelle de Butor étoilé en France n’est malheureusement pas située entre 300 et 350 couples, mais, en 2019, plutôt entre 145 et 164 mâles chanteurs (Dubois & Quaintenne, 2021), avec une tendance régulière à la baisse depuis plusieurs décennies.
– Les mâles étant très couramment polygames (Percy, 1951; Dement’ev & Gladkov, 1951; Gauckler & Kraus, 1965), il est incorrect de parler d’un nombre de couples nicheurs pour désigner la taille des populations nicheuses de l’espèce, celle-ci est plus classiquement comptée en nombre de mâles chanteurs.
– Concernant justement le chant du mâle de Butor étoilé, le nombre de notes du chant n’est pas fixe, mais variable, de manière intra et inter-individuelle (Puglisi et al., 1997). Le nombre de « boom » peut en effet varier de 1 à 9 par série de « boom » (Puglisi et al., 2001). Il arrive d’ailleurs régulièrement que le mâle « rate » certains des « boom ». Ces « boom » ne sont pas les seules notes qui constituent le chant du mâle. Les différents sons et vocalisations qui forment le chant du mâle chanteur sont décrits en détail dans Puglisi et al. (2001) . Pour résumé, le « chant » débute par une série de claquements de becs, suivie par un nombre variable de « pompes » (entre 1 et 6), puis la série de « boom » débute, chaque nouveau « boom » étant précédé d’une pompe unique. Voici un enregistrement qui illustre bien toutes ces composantes vocales : https://xeno-canto.org/636054
Il me semble par ailleurs inexact de dire que le chant du mâle n’est pas très puissant, c’est au contraire un chant extrêmement puissant, puisque, comme vous l’avez mentionné, il s’entend sur une très longue distance (le chiffre de 5 km est souvent avancé dans la littérature). La fréquence du chant est par contre très basse, autour de 300 kHz, ce qui explique cette sensation auditive « sourde ».

Bonjour, merci beaucoup, j’ai apporté toutes vos précisions dans l’article. Cordialement David