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Le Roselin familier, une potentielle nouvelle espèce exotique invasive en Espagne ?

Des individus se sont probablement échappés il y a quelques années dans la ville de Murcie, où vit désormais une population férale d'environ 100 adultes (dont 20 couples), en progression rapide.
13/01/2021 | Non soumis au comité de lecture
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Sources

  • Ángel Guardiola et Luis Martínez-Mena (2020). El camachuelo mejicano: una nueva especie exótica y reproductora. Quercus. Date : 30/06. www.revistaquercus.es
  • Javier Prieta (2020). Camachuelo mejicano. Murcia. Nueva especia invasora. Curioso por naturaleza. Date : 30/03. Curioso-por-naturaleza.blogspot.com
  • Lifeinvasaqua (2020). Alertan de la reproducción del ave exótica camachuelo mejicano en Murcia. www.lifeinvasaqua.com

4 commentaire(s) sur ce sujet

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Un article intéressant et un travail sérieux, à l’exception toutefois des dernières lignes qui posent beaucoup de questions. Les écosystèmes insulaires sont souvent plus pauvres et (parfois pour cette raison) plus sensibles aux introductions que les continentaux. Hawaï n’est pas forcément une bonne référence pour juger du danger à long terme d’une espèce invasive. Ni d’ailleurs une grande région de cultures céréalières, soit dit en passant. Sur les mycoplasmes aviaires, on reste dans le flou. Il y a beaucoup d’espèces, je suppose que la référence concerne Mycoplasma gallisepticum qui peut affecter poules, dindes et passereaux. Le comportement à risque, c’est l’importation d’un animal exotique éventuellement contaminé. A partir du moment où l’espèce se reproduit dans le milieu naturel, ou ce qui en tient lieu dans la banlieue de Murcie, la question est : serait-elle un meilleur vecteur qu’un moineau ou un bruant ? Un article scientifique conclut souvent sur la nécessité de poursuivre les recherches, personnellement je pencherai pour cette solution plutôt que pour les fusils ou les filets.

La biodiversité est menacée, chacun le sait. Les atteintes sont nombreuses et multiples, et l’introduction d’espèces nouvelles est un des principaux dangers.
« Le comportement à risque, c’est l’importation d’un animal exotique », malade ou non, porteur sain, prédateur… peu importe, les écosystèmes ne sont que le résultat de compromis très anciens et parfois très vulnérables.
Le dérèglement climatique et la dégradation globale des milieux auront certainement raison de nombreuses espèces. C’est une incontestable évidence. N’y ajoutons pas l’introduction d’éléments, animaux ou végétaux. Les milieux, les écosystèmes les moins perturbés sont probablement ceux qui nous réservent les meilleures surprises (il en faudra) face au bouleversement en cours.
Les mesures de contrôle me semblent donc appropriées, et même urgentes puisque l’histoire récente de la majorité des introductions « réussies » (lorsque le nouveau ne s’adapte pas, il n’y a pas de problème) montre que le temps joue pour l’introduit. Le Rat musqué, le Frelon à pattes jaunes et autres Jussies sont définitivement hors de contrôle et les études à venir ne seront qu’un constat d’échec.

Tout à fait d’accord avec vous !
Ayons une réelle approche scientifique plutôt que de concéder systématiquement à ces phobies hystériques à l’encontre des espèces exotiques qui en fait, bien souvent, animales ou végétales, enrichissent la biodiversité.
Le moineau, le coquelicot, le pin d’Alep et tant d’autres ne sont-elles pas d’anciennes espèces exotiques ?
Certes, créer la peur et la confusion dans l’espace médiatique sert-il les intérêts des journaux qui font le ‘Buzz’, comme celui des pseudo-écolos en charge de la protection de l’environnement qui voient ici une opportunité pour demander une augmentation de leur budget !

Le vrai problème c’est que la plus part des études sur les espèces exotiques sont menées à charge, les études destinées à rechercher les « bienfaits » apportés par ces mêmes espèces sont ultra rarissimes, par conséquent les études menées sur les espèces exotiques sont toujours très négatives.

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