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La noyade, une technique de chasse parfois utilisée par l’Autour des palombes
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Autour des palombes (Accipiter gentilis)
Sources
- M. Zondervan (2018). One-eyed Goshawk Accipiter gentilis drowning Herring Gull Larus argentatus. De Takkeling. Volume 26. Pages : 148-150. natuurtijdschriften.nl
- Anthony Gaston (2016). Northern Goshawk (Accipiter gentilis) attacks waterbirds at sea. Canadian Field-Naturalist. Volume : 130. Numéro : 1. Pages : 38–39. Canadian Field-Naturalist
- Bennie van den Brink. (2003). Havik Accipiter gentilis slaat Meerkoet Fulica atra op open water. De Takkeling. Volume : 11. Numéro : 2. Pages : 132–132. natuurtijdschriften.nl
- Dick van Hattem. (2002). Havik Accipiter gentilis vangt meerkoet Fulica atra, en hoe!. De Takkeling. Volume : 10. Numéro : 2. Pages : 150–151. natuurtijdschriften.nl
2 commentaire(s) sur ce sujet
Participer à la discussion !françois michel andre huguet
filstroff
Posté le 22 janvier 2022
Pour ma part, ce fut, il y a quelques années, un jeune autour fondant et noyant un chevalier cul blanc, qui se trouvait en bordure d’un plan d’eau. Il me voyait mais n’a pas abandonné sa proie pour autant, et s’est bien laissé photographier. Peut etre que cette technique est innée, ou la sélectionne par expérience.
Jacques Bultot
Ransart
Posté le 14 janvier 2022
Bonjour, je confirme les observations faites dans cet article concernant la technique de chasse assez surprenante de l’Autour, ayant assisté il y a quelques années à ce type de capture !
En train d’observer les oiseaux hivernant aux barrages de l’eau d’Heure (Belgique/Falemprise), je suis attiré par de soudains mais nombreux cris de corvidés sur l’autre rive 150 m en face de moi. Scrutant aux jumelles le coin d’où venaient tous ces cris, je découvre à 1 m de la berge dans l’eau un Autour juvénile les pattes entièrement immergées sur un « support » instable et lentement l’oiseau s’enfonce dans l’eau jusqu’au poitrail … sans jamais paniquer ! La scène dure une dizaine de minutes, puis l’Autour, sans difficulté, sort de l’eau pour aller consommer sa proie (une foulque) sur la berge. J’ai eu l’impression que le rapace n’était pas à son coup d’essai car il semblait maitriser à la perfection sa technique de capture. Après 3/4 d’heure je me suis rendu à l’endroit où l’Autour avait déposé et consommé sa proie, celle-ci mangée en grande partie. J’étais heureux d’avoir pu assister à cette scène insolite du comportement impressionnant de la part d’un prédateur aussi discret que l’Autour.