Agenda
Participez au suivi 2020 de la migration au cap Ferret (Gironde)
Informations pratiques
Contacts
- Du 1er au 14 septembre 2020 : Franck Jouandoudet – Courriel : franck.jouandoudet@wanadoo.fr
- Du 15 septembre au 14 novembre 2020 : Jean-Paul Urcun – Courriel : jean-paul.urcun@lpo.fr
Le cap Ferret est une bande de sable de presque 25 km de long qui s’étire du nord au sud sur la côte atlantique girondine, formant une presqu’île qui ferme partiellement le bassin d’Arcachon, une vaste baie (15 000 hectares) qui offre aux oiseaux migrateurs une halte migratoire importante, incluant plusieurs secteurs protégés comme le domaine de Certes (lire Observer les oiseaux dans le domaine de Certes) et la réserve ornithologique du Teich (lire Observer les oiseaux dans la réserve ornithologique du Teich). Venus d’Europe du Nord, des centaines de milliers de limicoles, de Laridés, de canards et de Bernaches cravants (Branta bernicla) y passent l’hiver. De nombreux passereaux et rapaces survolent également le site. L’étude de la migration sur le cap Ferret, initiée en 1999 par la LPO Aquitaine et suspendue en 2013 par manque de moyens financiers, représente un réel enjeu. Elle a repris en 2018 et est désormais intégrée au plan de gestion du site classé en Espace Naturel Sensible.
En 2019, 511 874 oiseaux de 124 espèces ont été comptés, ainsi que 694 Vulcains (Vanessa atalanta).
Concernant les faits marquants de 2019, citons les passages des Hirondelles rustiques (Hirundo rustica) (3 038 oiseaux comptés), des Bergeronnettes printanières (Motacilla flava) (6 334), des Pipits farlouses (Anthus pratensis) (30 574), des Bergeronnettes grises (Motacilla alba) (8 722), des Alouettes des champs (Alauda arvensis) (3 213), des Etourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) (26 527), des Pinsons des arbres (Fringilla coelebs) (240 471), des Linottes mélodieuses (Linaria cannabina) (38 627) et des Chardonnerets élégants (Carduelis carduelis) (7 329).
Côté raretés, quelques Faucons d’Eléonore (Falco eleonorae) ont été notés (lire Des Faucons d’Eléonore sur le littoral atlantique français en août 2012), mais aussi des Accenteurs alpins (Prunella collaris) (3) et des Plectrophanes des neiges (Plectrophenax nivalis) (7).
Les tempêtes et forts vents d’Ouest ont aussi permis d’observer plusieurs oiseaux marins : Océanite culblanc (Oceanodroma leucorhoa), Puffin des Baleares (Puffinus mauretanicus), Goéland brun (Larus fuscus), Mouette mélanocéphale (Ichthyaetus melanocephalus), Sterne caugek (Thalasseus sandvicensis), Fou de Bassan (Morus bassanus), Macreuse noire (Melanitta nigra), Labbe parasite (Stercorarius parasiticus), Mouette tridactyle (Rissa tridactyla)…
400 visiteurs ont été accueillis par ailleurs.
En 2020, le suivi démarre le 1er septembre grâce à des bénévoles : il est donc possible de devenir écovolontaire dès cette date (pas de logement possible avant le 15 septembre).
Accès
Venir au cap Ferret est très simple par la D16. Une fois parvenu au belvédère, à l’extrémité de la presqu’île (voir la localisation de la pointe), il faut prendre à droite en direction de l’océan, vers l’ouest. L’accès se fait à pied depuis un sentier. L’accueil est assuré durant les mêmes créneaux horaires que le suivi.
Informations pratiques
Les observations se font du lever du soleil jusqu’à 14 h sur une plateforme spécialement aménagée. Vous pouvez y participer librement si vous ne souhaitez pas profiter de l’hébergement. Un pique-nique est prévu le midi. Le dîner et le petit-déjeuner sont pris dans l’hébergement.
Hébergement
Du 15 septembre au 14 novembre 2020, un hébergement à proximité du site est proposé : une participation financière, qui inclut la prise en charge des frais de nourriture, est demandée.
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