Le Gypaète barbu (Gypaetus barbatus) est un grand vautour (longueur : 100 à 115 cm et et envergure de 250 à 282 cm) à la silhouette typique (longues ailes et queue queue cunéiforme). L’adulte a les ailes, le dos et la queue noirâtres et les parties inférieures orange-roux, un teinte acquise en prenant des bains de boue riche en oxydes de fer (lire Gypaète barbu prenant un bain de boue ferrugineuse dans les Pyrénées). L’immature est uniformément brun-gris foncé. C’est un charognard qui se nourrit essentiellement d’os, qu’il laisse tomber en vol sur des rochers afin de pouvoir en avaler des fragments suffisamment petits.  

Il niche dans les montagnes de la péninsule ibérique à la Chine, mais aussi en Afrique. Il avait disparu des Alpes au début du XXe siècle, mais un programme de réintroduction international a débuté dans les années 1980 : des centaines d’oiseaux ont été relâchés et l’espèce est désormais établie dans plusieurs massifs, comme le Bargy (Haute-Savoie) (lire Le Bargy, un bon site pour voir le Gypaète barbu des Alpes françaises) la Vanoise (lire Éthologie : attaque d’un Aigle royal par un Gypaète barbu dans les Alpes) et les Écrins (Isère et Hautes-Alpes).  

Le 30 juillet 2020 à 18 heures, le parc national des Écrins organise justement une « projection-causerie » : des photographies seront projetées et commentées pour présenter le plus grand rapace d’Europe, sa situation dans l’arc alpin, les liens de la population alpine avec celles du reste de l’Europe et le programme de réintroduction lancé il y a 30 ans.

Informations pratiques :
– Conférence gratuite.
– Port du masque obligatoire (non fourni). Le port du masque n’est pas obligatoire mais recommandé pour les enfants de moins de 11 ans.
– Lavage de mains au gel hydroalcoolique à l’entrée.
– Respect des consignes relatives aux sièges utilisables dans les salles de projection (nombre maximum de personnes : 20).