L’Observatoire des oiseaux des jardins a été mis en place par le Muséum National d’Histoire Naturelle et la Ligue  pour la Protection des Oiseaux (LPO) pour mieux comprendre les effets du climat, de l’urbanisation et de l’agriculture sur l’avifaune urbaine. Tout comme le comptage des oiseaux en hiver, celui-ci permettra d’évaluer la richesse écologique des jardins et d’effectuer un suivi des populations d’oiseaux communs durant la saison de reproduction. Près de 7 000 jardins ont participé à l’opération en 2017 : un record qui ne demande qu’à être battu !

Cet observatoire organise un nouveau comptage national printanier partout en France les 26 et 27 mai 2018. Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste ni de posséder un grand jardin pour y participer. Il suffit de choisir une date (le 26 ou le 27 mai), de se munir d’une fiche (à télécharger ici), de noter le nombre d’individus de chaque espèce pendant une heure (à n’importe quel moment de la journée) dans le jardin de son choix (privé de préférence, mais il peut aussi s’agir d’un espace vert public ou même d’un balcon), de saisir ses observations sur le site Oiseauxdesjardins.fr.

Pour vous aider à identifier les espèces communes ou fréquentes visibles dans les jardins de France et des pays voisins, nous avons publié deux articles : Identifier les oiseaux du jardin et des parcs au printemps et en été et Identifier les oiseaux du jardin en hiver.

A la fin du mois de mai, les oiseaux des jardins ont généralement achevé leur première nidification : les participants pourront ainsi observer, en plus des adultes, les jeunes en cours d’émancipation (lire notre article Des conseils pour identifier les passereaux juvéniles en été) : c’est par exemple le cas du Merle noir (Turdus merula), de la Mésange charbonnière (Parus major) et du Moineau domestique (Passer domesticus), les trois espèces les plus observées lors des comptages de mai 2014 et 2013, suivies par l’Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris), le Martinet noir (Apus apus), la Tourterelle turque (Streptopelia decaocto) et le Pigeon ramier (Columba palumbus). Il faudra bien sûr éviter de les déranger.