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Edward Mayer (Swift Conservation) nous en dit plus sur les briques-nichoirs pour martinets
Introduction
Le Martinet noir (Apus apus), dont le corps fuselé et les ailes en forme de faucille le distinguent des hirondelles, est l’un des symboles du printemps et de l’été : de retour des quartiers d’hivernage africains, les escadrilles d’oiseaux frôlant les bâtiments et lançant leurs cris stridents caractéristiques « srii-srii-srii-srii » constituent en effet un spectacle familier dans les villes et les villages. Toutefois, les populations européennes sont globalement en régression depuis les années 1990, avec par exemple un déclin de près de 46 % depuis 2001 en France et de 58 % en Grande-Bretagne sur la période 1995-2018. Les explications sont multiples (diminution des populations d’insectes, sécheresse dans les zones d’hivernage, etc.), mais l’absence de sites de nidification (fissures et interstices) sur les façades des bâtiments modernes ou rénovés constitue l’une des menaces les plus sérieuses.
Pour aider les martinets, il faut essayer de conserver les cavités dans lesquelles ils nichent, éviter d’entreprendre des travaux pendant la saison de nidification, poser des nichoirs ou mieux, quand cela est possible, incorporer des briques-nichoirs dans les murs : leur intérieur creux est en effet très favorable à leur nidification, elles s’insèrent plus discrètement dans une façade, elles offrent un environnement plus frais en été, elles ne nécessitent aucun entretien et elles ont une durée de vie plus longue.
Les premières briques-nichoirs ont été conçues il y a environ trente ans, et leur demande a considérablement augmenté depuis quelques années dans les pays du Nord et de l’Est de l’Europe.
Après une présentation des briques-nichoirs, nous vous donnons quelques conseils pour leur installation, puis nous vous proposons une interview d’Edward Mayer, le fondateur de Swift Conservation, une association créée en 2003 pour la conservation des Martinets noirs en Grande-Bretagne.
Abstract
The Common Swift (Apus apus), whose tapered body and scythe-shaped wings distinguish it from swallows, is one of the symbols of spring and summer: returning from their African wintering quarters, the squadrons of Birds brushing past buildings and uttering their characteristic shrill cries « srii-srii-srii-srii » are indeed a familiar sight in towns and villages. However, its European populations are in decline since the 1990s, with for example a decline of nearly 46% since 2001 in France and 58% in Great Britain over the period 1995-2018. There are many explanations (decrease in insect populations, drought in wintering areas, etc.), but the absence of breeding sites (cracks and gaps) on the facades of modern or renovated buildings constitutes one of the most serious threats.
To help the swifts, one must try to preserve the cavities in which they nest, avoid undertaking work during the nesting season, install nest boxes or better, when possible, incorporate Swift nest bricks into the walls: their hollow interior is in fact very favorable to their nesting, they fit more discreetly into a facade, they offer a cooler environment for birds in summer, they require no maintenance and have a longer lifespan.
The first nest bricks were designed around thirty years ago, and their demand has increased considerably in recent years in the countries of Northern and Eastern Europe.
After a presentation of the Swifts nest bricks, we give you some advice for their installation, then we offer you an interview with Edward Mayer, the founder of Swift Conservation, an association created in 2003 for the conservation of Common Swifts in Great Britain.
Les briques-nichoirs, une solution efficace pour aider les martinets
Martinet noir (Apus apus) pénétrant dans une brique-nichoir installée dans l’hôpital général de Brighton (Grande-Bretagne) (cliquez sur la photo pour l’agrandir). |
Le Martinet noir (Apus apus) est un oiseau migrateur bien connu des villes et villages d’Europe qui se distingue des hirondelles par ses ailes en forme de faucille, son corps plus effilé, sa queue courte et sa coloration globalement noirâtre à l’exception de sa gorge blanchâtre (lire Identifier les oiseaux des jardins et des parcs au printemps et en été).
Il peut atteindre 200 km/h sur de courtes distances, et peu de rapaces sont donc assez habiles pour réussir à le capturer (lire Observation d’un Faucon hobereau capturant un Martinet noir en Loire-Atlantique), il chasse les insectes en vol et les stocke dans sa gorge pour nourrir ses petits, il s’accouple et dort en vol, il est capable de viser précisément l’entrée de son nid malgré une vitesse d’approche à peine diminuée et ses pattes sont tellement réduites qu’il ne se perche pas et grimpe le long des murs (lire Une véritable grappe de martinets).
Il niche principalement dans les interstices et dans les anfractuosités des bâtiments, mais celles-ci ont tendance à devenir rares sur les bâtiments modernes ou rénovés.
Pour les aider, on peut :
- éviter d’effectuer des travaux sur les façades durant la période de nidification ou bien informer les entrepreneurs pour qu’ils maintiennent l’accès aux cavités.
- Poser des nichoirs sur les façades dont les trous ont été colmatés, ou en complément de celles-ci.
- Inclure des briques-nichoirs dans les murs.
Les briques-nichoirs sont spécialement conçues pour accueillir la nidification du Martinet noir, même si d’autres espèces peuvent les utiliser, comme les Moineaux domestique (Passer domesticus) et friquet (P. montanus) ou l’Hirondelle de fenêtre (Delichon urbicum).
Briques-nichoirs pour Martinets noirs (Apus apus) fabriquées par l’association Action for Swifts (cliquez sur la photo pour l’agrandir). |
Elles sont creuses et offrent un espace intérieur suffisant. Leurs dimensions minimums sont d’environ 30 cm de long, 10 cm de profondeur et 10 cm de hauteur, et elles peuvent atteindre 40 cm de long, 20 cm de profondeur et 15 cm de haut. Des espaces plus petits peuvent attirer les martinets, mais leur succès de reproduction pourra être compromis à cause des risques de surchauffe et de l’exiguïté.
Le trou d’envol a une forme ronde, rectangulaire ou ovale. Pour éviter que le nichoir ne soit occupé par des espèces plus grandes comme l’Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris), le diamètre sera de 45 à 50 mm dans le cas d’une ouverture ronde, et la largeur sera de 65 mm et la hauteur de 28 mm dans le cas d’une entrée ovale.
Les parois internes sont rugueuses pour que les martinets puissent facilement entrer et sortir en s’aidant de leurs griffes. Les fixations (clous, vis ou fils) ne doivent pas dépasser pour ne pas blesser les oiseaux.
Elles s’intercalent entre des briques classiques d’un mur. Elles peuvent être posées durant la construction ou a posteriori : dans ce dernier cas, une ou plusieurs briques existantes devront être retirées. Attention, les modèles fabriqués en Grande-Bretagne, comme ceux de la compagnie Manthorpe, suivent les normes britanniques : il faudra donc choisir une version adaptée aux règles nationales.
Il en existe plusieurs modèles, dont le revêtement externe s’adapte aux différents types de façades (en brique, en béton, métallique, etc.). Leur poids moyen est inférieur à 1 kg, mais les briques-nichoirs en béton de bois peuvent être nettement plus lourdes.
Une brique-nichoir a plusieurs avantages par rapport à un nichoir externe :
- Elle ne nécessite pratiquement pas d’entretien ni de nettoyage annuel, les martinets éliminant les déchets durant leur nidification. Un contrôle d’intégrité pourra être effectué lors des inspections programmées de la façade.
- Elle est plus esthétique et plus discrète.
- Elle nécessite moins d’entretien.
- Elle a une plus longue durée de vie.
- Elle est moins sujette à la prédation et aux variations de température.
Dans plusieurs pays d’Europe du Nord et de l’Est, les briques-nichoirs sont de plus en plus populaires. Par exemple, la société britannique Manthorpe en a déjà vendu plus de 20 000, et la demande progresse régulièrement. Dick Newell, le fondateur de l’association Action for Swifts, en a vendu plus de 3 000 depuis 2020.
Quelques conseils d’installation des briques-nichoirs pour martinets
Les martinets étant sociables, on posera plusieurs briques-nichoirs (de deux à quatre pour une maison individuelle, de quatre à dix pour un petit immeuble, et de dix à quarante pour les grands bâtiments, comme un hôpital). Il faudra les espacer d’au moins un mètre.
Il faut laisser le temps aux martinets de s’habituer à ces nouveaux sites de nidification, qui ne seront généralement pas occupés les premières années.
Les briques-nichoirs seront placées de préférence sous un surplomb (avant-toit, corniche, etc.) pour les abriter du soleil et des intempéries, dans un endroit dégagé (pas en face d’un arbre par exemple), et à une hauteur d’au moins quatre mètres pour les mettre à l’abri des prédateurs et des dérangements, mais aussi pour que les martinets puissent accéder à grande vitesse au trou d’entrée. On évitera de les installer près d’une fenêtre, à proximité d’une bouche d’aération, d’une branche ou d’une plante grimpante.
S’il y a un risque d’infiltration d’eau ou de perte de chaleur du mur, une plaque d’isolation sera ajoutée, et du mastic ou une autre résine pourra être appliqué sur les quatre côtés.
L’interview d’Edward Mayer (Swift Conservation)
1- Une brique-nichoir pour martinets peut-elle être installée dans tous les types de murs, y compris métalliques ?
Edward Mayer : en théorie, oui, même si cela peut nécessiter des briques spécialement conçues. il faut que le mur ait une largeur minimale suffisante (au moins 100 mm) pour incorporer la brique et que cela ne pose pas de problème au niveau de l’isolation. En effet, pour poser une brique-nichoir, il faut créer une espace en en retirant d’autres, sauf si elle est installée durant la construction du mur, et pour empêcher l’humidité de pénétrer et ne pas provoquer de pertes de chaleur, une plaque d’isolation sera parfois nécessaire. Ces aspects ont déjà été abordés avec succès dans plusieurs bâtiments en Grande-Bretagne, et une discussion avec un architecte permet généralement de résoudre les cas particuliers.
2- Quelle est la meilleure orientation du mur pour installer une brique-nichoir ?
Edward Mayer : il n’y a pas de règle absolue, car les murs sont souvent situés à proximité d’autres bâtiments, ce qui modifie l’exposition. Les martinets n’aiment pas les emplacements trop froids, trop chauds, trop humides et/ou trop venteux, et il faut donc choisir l’emplacement en conséquence. Les briques-nichoirs étant encastrées, elles bénéficient de la masse thermique du mur et sont donc plus lentes à se refroidir et à chauffer : elles constituent donc une meilleure option que les nichoirs externes.
3- Est-il vraiment nécessaire d’installer les briques-nichoirs à une hauteur minimale de quatre mètres ?
Edward Mayer : oui, une hauteur comprise entre 4,5 et 20 mètres au-dessus du sol est recommandée, notamment pour faciliter l’envol et l’atterrissage, mais aussi pour protéger le nid du vandalisme et des chats.
4 – Les briques-nichoirs doivent-elles être équipées d’un trou de drainage ? Faut-il régulièrement les nettoyer ?
Edward Mayer : cela dépend du matériau de fabrication. Par exemple, les briques-nichoirs en plastique doivent obligatoirement être équipées d’un trou de drainage, alors que l’eau stagne moins dans celles en ciment, celui-ci étant absorbant. Il n’est pas nécessaire de nettoyer l’intérieur de la brique car les martinets retirent les déjections de leurs petits (lire Les sacs fécaux, les « couches culottes » des oisillons) et plusieurs espèces d’insectes se nourrissent des restes de leurs repas.
5- Pour un bâtiment classique, quel est le nombre idéal de briques-nichoirs que l’on peut installer ? Et pour une maison individuelle ?
Edward Mayer : pour une maison individuelle, on peut installer de deux à quatre briques-nichoirs, et pour un bâtiment, de six à vingt.
6- Les briques-nichoirs pour martinets peuvent-elles être utilisées par d’autres espèces d’oiseaux ?
Moineau domestique (Passer domesticus) dans une brique-nichoir installée dans le Cambourne College (Grande-Bretagne) (cliquez sur la photo pour l’agrandir). |
Edward Mayer : oui, on nous a signalé des cas d’occupation par les Moineaux domestique et friquet, la Mésange charbonnière (Parus major), les Hirondelles de fenêtre et de rivage (Riparia riparia) et l’Étourneau sansonnet. D’autres espèces, comme le Rougequeue noir (Phoenicurus ochruros), pourraient aussi potentiellement s’y installer. Pour limiter la concurrence entre ces espèces, il faut installer davantage de briques-nichoirs.
7- L’intérieur de la brique-nichoir doit-il être de préférence en métal ?
Edward Mayer : non, n’importe quel matériau durable fera l’affaire, mais les Martinets noirs ont besoin que les surfaces du sol et de l’entrée soient rugueuses, ce qui n’est pas le cas du métal, et ce matériau peut en outre provoquer une hyperthermie ou une hypothermie des oiseaux suivant les conditions météorologiques.
Les briques-nichoirs métalliques sont surtout importantes pour limiter les risques d’incendie : après que le Parti conservateur britannique avait réduit les réglementations juridiquement contraignantes pour les matériaux de construction, un incendie majeur avait ravagé en juin 2017 la tour Grenfell, située dans le quartier londonien de Kesington, tuant environ 80 personnes. Pour cette raison, des matériaux ignifuges sont désormais souvent utilisés : Dick Newell (Action for Swifts) produit par exemple des briques en ciment et en métal pour rassurer les acheteurs potentiels.
8- Quels sont les avantages des briques-nichoirs Schwegler en béton de bois ?
Edward Mayer : ces briques durent longtemps et ne brûlent pas, mais elles ne correspondent pas aux dimensions des briques standards britanniques et sont donc difficiles à installer au Royaume-Uni. Elles sont également beaucoup plus chères que d’autres, et leurs coûts de transport sont plus élevés. Des briques en béton de bois fabriquées par des concurrents peuvent être plus adaptées aux bâtiments britanniques et coûter moins cher.
9- Dans les cas où les infiltrations d’eau peuvent constituer un problème, une plaque d’isolation peut être nécessaire : pouvez-vous nous en dire plus ?
Edward Mayer : l’architecte du bâtiment se chargera de cet aspect de la conception. Cette question se pose de toute façon dans tous les cas d’ajouts d’éléments dans un mur, comme un conduit de chaudière ou de ventilation.
10- Y a-t-il un risque de dilatation différentielle entre la brique pour martinets et les briques voisines ? Comment résoudre ce risque ?
Edward Mayer : je n’ai jamais rencontré ce type de problème, mais il peut être généralement résolu en utilisant du mastic flexible.
11- Une brique-nichoir peut-elle diminuer l’isolation d’un mur ?
Edward Mayer : oui, mais on peut régler ce problème en posant un panneau isolant mince derrière la brique.
12- Comment installer une brique-nichoir dans un mur déjà construit ? Est-ce compliqué ?
Edward Mayer : non, c’est simple. Il faut retirer une ou plusieurs briques du mur avec un marteau et un burin ou un marteau perforateur, puis nettoyer le trou et insérer la brique à l’aide d’un ciment de liaison. C’est le même travail que la pose d’un conduit de chaudière, d’un extracteur de fumées, ou d’une ventilation.
13- La Grande-Bretagne est-elle le pays d’Europe où les briques-nichoirs sont les plus répandues ? Combien de bâtiments y ont déjà été équipés et combien de briques-nichoirs y sont vendues chaque année ?
Martinet noir (Apus apus) pénétrant dans une brique-nichoir installée dans l’hôpital général de Brighton (Grande-Bretagne) (cliquez sur la photo pour l’agrandir). |
Edward Mayer : les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l’Allemagne et surtout la Tchéquie possèdent a priori le plus grand nombre de bâtiments équipés de briques-nichoirs en Europe. Toutefois, je ne connais pas les chiffres des ventes, les constructeurs refusant de les communiquer.
14- Le fondateur d’Action for Swifts, Dick Newell, estime qu’il faudrait poser au moins 250 000 briques et nichoirs pour martinets en Grande-Bretagne pour compenser la baisse du nombre de Martinets noirs qu’a connue la Grande-Bretagne de ces 25 dernières années. Qu’en pensez-vous?
Edward Mayer : je dirais qu’environ 20 000 briques-nichoirs devraient être installées chaque année juste pour compenser les pertes liées aux bâtiments existants modifiés, refaits ou démolis.
15- Combien y a-t-il de fabricants de briques-nichoirs en Grande-Bretagne ?
Edward Mayer : je connais Green & Blue, Ibstock, Action for Swifts, BirdBrickHouses, Vivara Pro, Impeckable et Manthorpe, mais il y en a peut-être d’autres dont je n’ai pas encore entendu parler.
16- Une pétition visant à rendre obligatoires les briques pour martinets dans tous les nouveaux logements au Royaume-Uni a recueilli plus de 100 000 signatures et sera débattue au Parlement le 10 juillet 2024. Que pensez-vous de cette pétition ?
Edward Mayer : les politiques ont finalement refusé d’aller plus loin. Les pétitions comme celle-ci ne sont pas réellement débattues au Parlement et n’ont aucun effet contraignant. Elles servent juste de « soupapes », mais elles ne sont généralement pas suivies d’effet.
Je ne sais pas si leur installation deviendra obligatoire, car les principaux partis politiques britanniques ne s’intéressent pas sérieusement à la conservation de la faune, les deux plus grands d’entre eux ayant fortement diminué leurs exigences environnementales au cours des derniers mois, selon une sorte de « course » dans la baisse des normes.
17- Les nouveaux programmes immobiliers intègrent-ils de plus en plus de briques-nichoirs en Grande-Bretagne ?
Briques-nichoirs installées dans une maison en construction à Portchester (Grande-Bretagne) (cliquez sur la photo pour l’agrandir). |
Edward Mayer : c’est le cas pour certains d’entre eux, principalement si les règles de planification locales l’exigent, comme à Brighton et à Hove.
18- Des briques-nichoirs ont-elles déjà été installées en France ?
Aurélie Torres : oui, et il y a des constructeurs français, comme Nat’H.
19- Les briques-nichoirs conçues par la société Manthorpe, en collaboration avec la Royal Society for the Protection of Birds, sont munies d’une entrée avec une paroi rugueuse, d’un sol concave pour faciliter la construction du nid, des canaux internes pour le drainage et de languettes pour faciliter la maçonnerie : ces caractéristiques sont-elles nécessaires ?
Edward Mayer : je pense que ces briques sont trop compliquées et que le matériau plastique utilisé est inadapté. Il a cependant été prouvé que le sol concave facilitait la nidification des martinets.
20- La conception de certaines briques-nichoirs a évolué après avoir découvert que certains maçons les montaient à l’envers, empêchant les poussins de sortir du nid. Est-ce un risque réel ?
Edward Mayer : cela dépend du matériau utilisé. Si les Martinets noirs arrivent à s’agripper sur la paroi pour sortir, alors tout devrait bien se passer. Après tout, ils nichent dans d’anciens nids de Pics épeiches (Dendrocopos major). Par ailleurs, les jeunes martinets passent beaucoup de temps à observer le ciel avant de prendre leur premier vol. On suppose qu’ils « rechargent » ainsi leur système de navigation interne, et il est donc important que le trou d’envol soit placé à une hauteur appropriée.
Une vidéo présentant l’installation d’une brique-nichoir dans un mur déjà construit
Vidéo présentant l’installation d’une brique-nichoir pour martinets dans un mur déjà construit.
Source : Sheffield Swift Network
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Compléments
Dans la galerie d’Ornithomedia.com
À lire aussi sur Internet
Le site web de l’association Swift Conservation : www.swift-conservation.org
Sources
- Tsiory Laurence (2023). L’invention d’une brique pour offrir des nichoirs « ventilés » aux oiseaux dans les zones urbaines. Neozone. Date : 16/07. www.neozone.org
- Emma Snaith (2023). Brick by brick: the British manufacturers building a better future for birds. The Guardian. Date : 30/06. www.theguardian.com
- Sheffield Swift Network. How to buy and retrofit a Swift brick. It’s simple. sheffieldswiftnetwork.org
- Action for Swifts. uPVC Swift Boxes. www.actionforswifts.com
- Brighton and Hove City Concil. Guidance note for provision of swift boxes (including swift bricks) in new development. www.brighton-hove.gov.uk
2 commentaire(s) sur ce sujet
Participer à la discussion !Gretl Nardin
Exincourt
Posté le 15 mai 2024
Bonjour,
Nous avons 19 nichoirs à Martinets noirs autour de la maison. Avantage des nichoirs briques : les pics ne peuvent pas les attaquer comme nos nichoirs en bois. Inconvéniant : nous pouvons facilement contrôler les nichoirs et éliminer les oeufs et les imagos des mouches parasites des martinets dans les nichoirs en bois, le soir sur les poussins et les oiseaux adultes aussi quand ils sont rentrés. Nos nichoirs en bois proposent plus d’espace, car les jeunes martinets battent des ailes pour se muscler avant de s’envoler. Les plus grands modèles en brique offrent certainement cette possibilité. Merci pour ces documents que nous transmettrons volontiers autour de nous pour plus de swiftboxes !
Ornithomedia
sevran
Posté le 15 mai 2024
Bonjour, merci beaucoup pour ces remarques !