Pratique | Identification

Observation et identification des Labbes à longue queue à l’intérieur des terres

À la fin de l'été et en automne, le Labbe à longue queue passe au large des côtes du nord-ouest de l'Europe, mais des oiseaux atteignent parfois l'intérieur des terres.

01/10/2022 | Validé par le comité de lecture

Observation et identification des Labbes à longue queue à l’intérieur des terres — Labbe à longue queue (*Stercorarius longicaudus*) juvénile de forme sombre à Heist en Flandre-Occidentale (Belgique) le 18 septembre 2022.
Photographie : Marc Fasol

Introduction

À la fin de l’été et en automne, les observateurs se rendent sur les caps et les digues le long des côtes pour observer le passage des oiseaux marins, et notamment des labbes. Quatre espèces du genre Stercorarius peuvent être régulièrement observées en Europe de l’Ouest. Si la silhouette, la taille et le plumage du Grand Labbe (S. skua) sont relativement distincts, l’identification des Labbes parasite (S. parasiticus), pomarin (S. pomarinus) et à longue queue (S. longicaudus) est beaucoup moins facile : en effet, ils passent souvent rapidement et loin en vol au-dessus de la mer, et les plumages des juvéniles, nombreux lors du passage postnuptial, se ressemblent fortement.
Lors de conditions météorologiques particulières ou en cas d’irruptions, des Labbes à longue queue peuvent être vus sur les côtes et même à l’intérieur des terres, par exemple sur les plans d’eau ou sur des champs.
Après une présentation du Labbe à longue queue et de ses critères d’identification, nous nous intéressons aux observations de cette espèce loin des côtes. Nous remercions Marc Fasol (visitez sa galerie de photos) et Roberto d’Agostino pour leurs photos.

Abstract

In late summer and fall, birders travel to headlands and dykes along the coast to watch passing seabirds, including skuas. Four Stercorarius species can be regularly observed in Western Europe. If the silhouette, the size and the plumage of the Great Skua (S. skua) are relatively distinct, the identification of the Arctic (S. parasiticus), pomarine (S. pomarinus) and long-tailed (S. longicaudus) Skuas is much less easy. Indeed , they often pass quickly and far in flight over the sea, and the plumages of the juveniles, which are numerous during the postnuptial passage, strongly resemble each other.
During particular weather conditions or in the case of irruptions, Long-tailed Skuas can be seen on the coasts and even inland, for example on lakes or on fields.
After a presentation of the Long-tailed Skua and its identification criteria, we speak about the observations of this species far from the coast. We thank Marc Fasol (visit his photo gallery) and Roberto d’Agostino for their photos.

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The Arctic Skua: A Study of the Ecology and Evolution of a Seabird de Peter O’Donald et Robert Gillmor

Sources

Sud-ouest (2019). Un oiseau marin rare, le Labbe à longue queue, se fait soigner en Charente. Date : 15/11. www.sudouest.fr
Lionel Maumary (2013). Des Labbes à longue queue sur les lacs suisses. Oiseaux. oiseaux.ch
David A. Marques et al (2013). Oiseaux rares et observations inhabituelles en Suisse en 2012. Volume : 60. Pages : 215-236. www.researchgate.net
Olivier Gilg et al (2013). Trans-Equatorial Migration Routes, Staging Sites and Wintering Areas of a High-Arctic Avian Predator: The Long-tailed Skua (Stercorarius longicaudus). PLOSOne. Date : 21/05. journals.plos.org
Jacques-André Leclercq (2002). Questionnaire aidant à l’identification des petits labbes (Stercorarius sp.) en plumage juvénile. Aves. Volume : 39. Numéro : 2. typo3.natagora.be
S. Kranenbarg (1997). Inland-strayed Long-tailed Skua Stercorarius longicaudus victim of Goshawk Accipiter gentilis. Wageningen. Volume : 70. Numéro : 2. research.wur.nl
Peter J. Dunn et Erik Hirschfeld (1991). Long-tailed Skuas in Britain and Ireland in autumn 1988. Volume : 84. Numéro : 4. Avril. britishbirds.co.uk
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