Pratique | Conseils
Comment nourrir les oiseaux en hiver ?
Introduction
L’hiver, c’est la saison durant laquelle il est conseillé de nourrir les oiseaux dans son jardin ou sur son balcon. Même lors des hivers assez doux, il est utile de les aider car leurs ressources alimentaires « naturelles » (graines laissées sur pied dans les cultures, baies dans les arbustes, etc.) ont tendance à diminuer à cause des techniques agricoles modernes. Ce sera ainsi l’occasion d’observer des espèces qui, le reste de l’année, ne s’approchent pas des maisons ou sont discrètes (grives, troglodytes, mésanges, etc.).
Dans cet article, nous vous donnons des conseils pratiques pour nourrir les oiseaux en hiver : ce qu’il faut faire et ne pas faire, les différents types de mangeoires, la nourriture à donner en fonction des espèces, et comment éloigner les prédateurs.
Abstract
Winter is the season to feed the birds in your garden or on your balcony. Although some winters can be quite warm, it is important to help them during this period, because their natural food resources (seeds, berries, etc.) tend to decrease due to modern farming techniques. But it’s also an opportunity to observe species that otherwise do not approach houses during the rest of the year.
In this article, we propose you tips to feed birds in winter in his garden or on his balcony: dos and don’ts, the different types of feeders, what food to give depending on the species, and how to keep predators away.
Poursuivez la lecture de cet article, en vous abonnant dès maintenant !
Découvrez les Archives d’Ornithomedia.com
Pour seulement 10,00 €TTC/an (ou 6,00 € les 6 mois)
Profitez de plusieurs centaines d’articles en accès illimité et sans aucun engagement.
Compléments
Dans la boutique d’Ornithomedia.com
Ouvrages recommandés
- Comment attirer les oiseaux sur son balcon ou dans son jardin de E Gismondi, Catherine Baldisserri (Traduction)
- Nourrir les oiseaux dans sa main de Wiberg
- Guide des oiseaux de nos jardins de Claude Feigné (Auteur) et Gérard Schmitt (Auteur)
- Le Traité Rustica des oiseaux du jardin de Guilhem Lesaffre (Auteur), Catherine Levesque (Auteur) et Emmanuel Risi (Auteur)
- Le guide des oiseaux autour de chez vous : Observer, Reconnaître, Nourrir, Protéger (Broché) de Gilles Leblais, Jean Chevallier (Illustrations), Allain Bougrain Dubourg (Préface)
- Nichoirs et Mangeoires de D. Colin
- Nichoirs et mangeoires pour les oiseaux de Ramu
- Attirer les oiseaux, les loger, les nourrir de A. Dion
- Alimentation des oiseaux de L. Peter
5 commentaire(s) sur ce sujet
Participer à la discussion !ERIK ETIENNE
BRUXELLES
Posté le 26 novembre 2017
Une mésange mange l’équivalent de son poids en une journée.
Manger l’équivalent de votre poids en graisse !
Comment cette graisse est métabolisée chez l’oiseau ?
Je pense qu’une alimentation plus seine faite de graines, vers de farine, baies et fruits de nos arbres, pomme de terre cuite, du composte (proies diverses) et pour les plus petits espaces des graines et vers de farines à la mangeoire, quelques pommes et poires accrochées à une ficelle est moins nocives que la graisse.
L’alimentation (sans graisse) sera métabolisée en graisse par l’oiseau.
Gladys Andrey
Fully
Posté le 31 décembre 2016
vu qu’il y a risque de lésions aux pattes, voire que l’oiseau reste suspendu par elle après s’être entortillé définitivement et être de ce fait mort, ne pourriez-vous pas proscrire les boules de graisse avec filets dans vos articles et ne plus les conseiller?
pour les aliments, je suis étonnée qu’il y ait mention également de reste de repas que les gens font toujours salés et qui est reconnu malsain pour les oiseaux, ainsi que les croutes de fromage trop salées également
il n’y a pas lieu non plus de préciser qu’il faut éviter le pain, car il ne faut jamais en donner, c’est reconnu
dommage que tout cela; je ne pourrais conseiller mes amis seulement en prenant une partie de vos textes, tout en en mentionnant le copyright bien entendu, pour alimenter les oiseaux
Michel LACHAIZE
Cavalaire
Posté le 09 janvier 2016
Bonjour à tous.
j’ai, comme tous les amateurs préparé des pains de corps gras et de graines. Échec! en effet les matières grasses dont nous disposons, nous les amateurs, ont un point de fusion trop haut et il s’ensuit une débâcle de gras dégoulinant entraînant les graines et qui, plus est, risque de coller aux plumes et aux becs des oiseaux. je crie stop!
j’ai même utilisé de la graisse de palme vendue pour faire les frittes – même résultats. Je recherche donc une matière grasse qui ne fonde pas au dessus de 8/10° C et croyez-moi ce n’est pas simple. Regardez, les boules avec graines incorporées vendues dans le commerce ne fondent pas, ne fondent jamais. Je voudrais connaître quel corps gras il faut utiliser et où le trouver.
Michel LACHAIZE
Cavalaire
Posté le 11 janvier 2016
Bonsoir, J’ai passé une bonne partie de mes activités professionnelles dans les huileries, fondoirs, raffinages divers de corps gras et je me permets de vous dire que non, la margarine font à trop basse température, surtout les margarines moles ou margarine à tartiner. Faites en l’expérience ( c’est tout bête) en mettant de la margarine dehors dès le printemps et vous la verrez rapidement se liquéfier, surtout avec les marga d’aujourd’hui – c’était moins vrais tant que la margarine devait être vendue en cube – vous souvenez-vous ? C’est vrai qu’elles laissaient une impression de suif sur la langue – en fait c’est parce qu’elles fondaient à une température plus haute que notre corps et ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Le saindoux est similaire, c’est pourquoi j’ai aussi essayé la graisse de palme vendue sous le nom de Végétaline. C’est pourtant un corps gras très dur, et bien, non il font et coule irrémédiablement dés qu’il est au soleil.
Je dois dire que cela m’empêche de distribuer plus de gras dans mon grand jardin, alors j’utilise du »blanc » de mouton – graisse crue directement prélevée sur les flancs des animaux au cours de leur dépeçage, mais ce n’est pas facile à se procurer et pas facile à disposer dans les mangeoires.
Cet article avait deux finalités; d’abord mettre en garde le risque de donner des graisses trop liquides aux oiseaux et ensuite tenter d’avoir une information en retour et connaître un éventuel point d’approvisionnement. En fait je sais ce qu’il faudrait comme produit ou plutôt comme »coupe » dans le raffinage, mais c’est introuvable à notre niveau.
Cordiales salutations.
Michel LACHAIZE
ESTELLE SPAETH
NANS LES PINS
Posté le 10 février 2016
L’huile de coco a un point de fusion situé autour de 24 degrés celsius, vous pouvez donc tester. Trouvable en magasin bio et biocoop, ou encore sur internet. Onéreux mais les boules de graisses sont de toute façon à limiter aux grands froids. Cordialement.